îo5 ACCÈS DE FACILE TRANSMISSION
Maintenant, si des molécules dénaturé diverse sont introduites
sous le même angle de réfraction r dans le même milieu, cos r sera
le même pour toutes. De plus, si nous observons toujours l’an
neau de l’ordre / formé par ces particules , le nombre d’accès
restera aussi constantdans toutes les observations. Alors les lon
gueurs ï des accès obliques des diverses molécules lumineuses
deviendront proportionnels aux épaisseurs e', auxquelles se
forme pour chacune d’elles l’anneau que nous considérons.
Or, pour les huit limites des couleurs du spectre, ces épais
seurs sont entre elles comme les racines cubiques des carrés
des nombres 1, |, f, |, |, y, yj , Les intervalles des accès
de ces diverses couleurs, sous une inclinaison commune, sui
vront donc aussi les mêmes l'apports, conformément à l’énoncé
de Newton.
Nous n’avons encore considéré qu’un seul et même milieu:
pour étendre les définitions des accès d’un milieu à un autre,
Newton établit la proposition suivante.
Lorsque des molécules lumineuses, de quelque nature qu’elles
soient, passent perpendiculairement dans différens milieux,, les
intervalles des accès de facile transmission et de facile réflexion
dans deux quelconques de ces milieux, sont entre eux comme
Je sinus d’incidence est au sinus de réfraction , quand les mo
lécules que l’on considère passent de l’un dans l’autre.
Ceci est la généralisation des rapports observés précédem
ment entre les épaisseurs d’eau et d’air qui réfléchissent ou qui
transmettent une même teinte sous l’incidence perpendiculaire,
rapports qui s’étendent aussi aux plaques de verre , comme
nous nous en assurerons dans peu. En effet, en étendant ces ré
sultats par analogie, nous avons conclu alors que les épaisseurs
d air et d’un autre milieu quelconque qui transmettent ou qui
réfléchissent une même teinte sous l’incidence perpendiculaire,
étaient entre elles comme les sinus d’incidence et de réfraction,
lorsque la lumière passe de l’air dans ce milieu. Nommons (r)
et e ces épaisseurs pour une certaine teinte assignée, corres
pondante à un anneau de l’ordre v, et désignons par («) et n les