ÏIO
ACCÈS DE FACILE TRANSMISSION
résultats par ¿Jfj- pour le vide, f pour l’eau, et pour le
verre dont. Newton faisait usage.
Il faut maintenant lier entre elles les réflexions et les trans
missions opérées pour un même anneau sous diverses obli
quités. Pour cela, Newton modifie les intervalles des accès de
la manière suivante.
<2 e proposition. Soit i l’intervalle des accès qu’éprouve une
molécule lumineuse de nature donnée, lorsqu’elle a passé d’un
certain milieu dans un autre, perpendiculairement à la surface
commune qui les sépare. Soit i' l’intervalle des accès pour la
même particule , lorsqu’elle a passé du premier milieu dans le
second sous une incidence oblique , telle que l’angle de réfrac
tion , compté de la normale à la surface réfringente , soit égal
à r. Si l’on nomme n le rapport constant du sinus d’incidence,
dans le premier milieu, au sinus de réfraction dans le second,
l’on aura généralement
1 —, (0
cos r cos U
u étant un angle auxiliaire, tel qu’on ait
. f i o5 4- nN ,
sin u — l ——-— I sin r.
V iob /
On reconnaît, dans cette dernière formule, la loi que nous
avons trouvée pour la variation des anneaux par l’obliquité.
Mais il faut faire voir comment elle donne les longueurs i i’
des accès sous diverses incidences. Pour cela , supposons qu’une
certaine espèce de molécules lumineuses , étant entrée du pre
mier milieu dans le second sous l’incidence perpendiculaire, il
faille donner à ce dernier milieu l’épaisseur e ou IN, fig. 24,
pour qu’il les réfléchisse ou qu’il les transmette, quand elles
sont parvenues à sa seconde surface. Concevons que , dans ce
cas , les intervalles des accès soient de la grandeur i , et qu’il y
en ait un nombre quelconque v dans toute la longueur du
trajet IN , nous aurons alors
v i — e ;
car l’intervalle des accès , multiplié par leur nombre , doit éga-