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ACCÈS DE FACILE TRANSMISSION, elg.
chies. Cependant nous avons vu que cela a lieu quand on éclaire
une lame mince d’un corps quelconque, avec une seule espece
de lumière simple ; car, si l’épaisseur de cette lame est va-
riable,il s’y forme alors, par réflexion, des anneaux lumi
neux séparés les uns des autres par des intervalles obscurs.
De même, dans l’hypothèse du choc , on ne concevrait pas
comment une même épaisseur d’eau , d’huile, ou d’air, ou de
verre , étant exposée à la lumière sous une certaine inci
dence, présenterait assez de molécules matérielles pour ré
fléchir certaines espèces de rayons , tandis que sous une autre
obliquité, elle les transmettrait et en réfléchirait d’autres es
pèces. Enfin, on ne veri’ait pas davantage comment, lorsque
deux lames de verre se touchent , ou sont fort près l’une de
l’autre , il n’y aurait pas au point de contact et à quelque dis
tance autour de ce point, assez de molécules vitreuses pour
réfléchir une quantité de lumière sensible ; tandis qu’il s’en
trouverait tout de suite assez dans un autre endroit voisin , où
les surfaces des lames seraient seulement un peu plus distantes
l’une de l’autre. Tous ces phénomènes, qui se lient parfaite
ment avec la réflexion à distance, et qui en sont des consé
quences nécessaires, deviennent autant d’impossibilités phy
siques dans l’hypothèse d’un contact immédiat entre les parti-
suies de la lumière et celles des corps réflecteurs.