Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

EXPLICATION DES COULEURS, etc. 
I 3 5 
tie. 
[¡nmd on éclaire 
me seule espece 
te lame est va- 
anneaux lumi- 
malles obscurs. 
: concevrait pas 
, ou d'air, ou de 
ne certaine inci- 
lerielles pour ré- 
e sous une autre 
irait d’autres es- 
amxnent, lorsque 
■ 0 rt près l’une de 
et a quelque dis- 
s vitreuses pour 
taudis qu il a on 
□droit voisin, où 
eu plus distantes 
se lient parfaite- 
, sont des conse- 
upossibili^ 5 P^J" 
ât entre les P arl1 * 
CHAPITRE VI. 
Explication des couleurs propres et permanentes 
des Corps. 
.Ayant ainsi complètement analysé la réflexion que tous les 
corps polis opèrent hors de leur première surface, et montré 
pourquoi elle ne change pas la couleur des images, lorsqu’elle 
s’exerce sur des rayons qui viennent de traverser un milieu 
épais , il nous faut examiner cette autre réflexion par laquelle 
les corps, s’appropriant toujours une certaine portion de la 
lumière incidente , la renvoient ensuite de tous côtés dans l’es 
pace par un véritable rayonnement. Cette portion , d’une teinte 
particulière constitue la couleur propre des corps, quand on 
les observe par réflexion. Le reste les traverse , s’ils sont trans- 
parens , mais une partie s’éteint toujours dans leur substance, 
et tout s’y éteint, s’ils sont opaques. Essayons de concevoir 
comment ces divers phénomènes peuvent s’opérer. 
Pour cela , il faut nous faire une idée juste de la constitution, 
des corps , du moins autant que l’observation de leurs pro 
priétés physiques peut nous l’indiquer. D’abord une foule 
d’expériences nous ont déjà montré qu’aucun corps n’est un 
assemblage continu de matière,mais qu’ils sont tous composés 
de particules matérielles placées à distance,et maintenues dans 
cet état par les forces opposées de l’attraction et de la chaleur. 
Ces distances , invisibles à nos sens, et inappréciables par nos 
plus forts microscopes , deviennent, pour ainsi dire , évidentes 
par la transmission de la lumière à travers les corps ; car tous, 
excepté peut-être les métaux blancs, se laissent, traverser par 
elle quand ils sont suffisamment amincis. C’est ce que l’on peut 
vérifier en mettant des lames minces, de quelque substance que 
ce soit, au-devant d’un petit trou percé dans le volet d’une 
chambre obscure, et dirigeant sur elles un trait de lumière
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.