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cules d’une planète, quoique séparées les unes des autres,for
ment un groupe d’une certaine densité, qui constitue le corps
de la planète. Plusieurs planètes, infiniment éloignées les unes
des autres comparativement aux intervalles de leurs molécules ,
mais infiniment voisines comparativement aux distances des
autres corps de l’univers, forment un système plus rare , un
groupe d’un ordre plus composé. L’assemblage de pareils sys
tèmes, séparés les uns des autres par d’autres intervalles infinis
relativement aux orbites de chaque planète, formeront un autre
svstème plus rare encore, et tel que les nébuleuses nous eu offrent
l’exemple. Enfin , l’on peut encore concevoir de pareils assem
blages de nébuleuses, et ainsi de suite , sans aucune limitation.
Une fois reconnu que les particules des corps sont placées à
distance les unes des autres , ce mode de constitution est évi
demment le plus général que l’on puisse concevoir. Maintenant,
pour expliquer comment de pareils systèmes peuvent avoir des
couleurs propres qui demeurent les mêmes sous tous les aspects,
il suffit d’admettre que les groupes de particules les plus com
posées y sont fort petits , et que, soit par leur densité , soit par
leur nature , ils réfractent la lumière beaucoup plus fortement
que le milieu, ou les milieux quelconques qui sont interposés
entre eux. La première condition est autorisée par l’impossi
bilité où nous sommes de distinguer, avec les meilleurs micros
copes , ces groupes élémentaires ; la seconde, comme on le
sentira tout-à-l’heure, est nécessaire pour que leurs couleurs
soient permanentes sous toutes les inclinaisons.
Lorsqu’un faisceau lumineux pénètre dans un pareil sys
tème , on doit d’abord concevoir qu’un certain nombre de
rayons peuvent passer parmi tous les groupes sans les tra
verser, et de là ressortir de nouveau dans l’espace. Ce sera la
portion de lumière que le corps peut transmettre sans altéra
tion. Les particules lumineuses qui la composent n’éprouvant
dans l’intérieur du corps aucunes modifications nouvelles, doi
vent y suivre sans obstacle la progression uniforme des accès