Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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cules d’une planète, quoique séparées les unes des autres,for 
ment un groupe d’une certaine densité, qui constitue le corps 
de la planète. Plusieurs planètes, infiniment éloignées les unes 
des autres comparativement aux intervalles de leurs molécules , 
mais infiniment voisines comparativement aux distances des 
autres corps de l’univers, forment un système plus rare , un 
groupe d’un ordre plus composé. L’assemblage de pareils sys 
tèmes, séparés les uns des autres par d’autres intervalles infinis 
relativement aux orbites de chaque planète, formeront un autre 
svstème plus rare encore, et tel que les nébuleuses nous eu offrent 
l’exemple. Enfin , l’on peut encore concevoir de pareils assem 
blages de nébuleuses, et ainsi de suite , sans aucune limitation. 
Une fois reconnu que les particules des corps sont placées à 
distance les unes des autres , ce mode de constitution est évi 
demment le plus général que l’on puisse concevoir. Maintenant, 
pour expliquer comment de pareils systèmes peuvent avoir des 
couleurs propres qui demeurent les mêmes sous tous les aspects, 
il suffit d’admettre que les groupes de particules les plus com 
posées y sont fort petits , et que, soit par leur densité , soit par 
leur nature , ils réfractent la lumière beaucoup plus fortement 
que le milieu, ou les milieux quelconques qui sont interposés 
entre eux. La première condition est autorisée par l’impossi 
bilité où nous sommes de distinguer, avec les meilleurs micros 
copes , ces groupes élémentaires ; la seconde, comme on le 
sentira tout-à-l’heure, est nécessaire pour que leurs couleurs 
soient permanentes sous toutes les inclinaisons. 
Lorsqu’un faisceau lumineux pénètre dans un pareil sys 
tème , on doit d’abord concevoir qu’un certain nombre de 
rayons peuvent passer parmi tous les groupes sans les tra 
verser, et de là ressortir de nouveau dans l’espace. Ce sera la 
portion de lumière que le corps peut transmettre sans altéra 
tion. Les particules lumineuses qui la composent n’éprouvant 
dans l’intérieur du corps aucunes modifications nouvelles, doi 
vent y suivre sans obstacle la progression uniforme des accès
	        
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