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î’un contre l’autre , en les pressant avec force pour exclure
une partie de cet air qui les sépare , on ne tarde pas à sentir
entre eux une adhérence qui est ordinairement plus considé-
rabîe dans certaines parties que dans d’autres, soit parce que
leurs surfaces sont presque toujours un peu courbes , soit
parce qu’on les fléchit toujours en les pressant fortement. Ou
obtient ainsi une couche d’air plus mince que la précédente ,
et dont l’épaisseur va en croissant de tous côtés depuis le point
dans lequel les surfaces superposées se touchent ou sont les plus
près de se toucher, jusqu’aux endroits où elles sont les plus
écartées. Alors , si l’on présente les prismes au grand jour , en
les tournant de telle sorte que l’œil puisse recevoir la lumière
réfléchie partiellement dans la lame d’air qui les sépare , on y
aperçoit un nombre plus ou moins considérable d’anneaux co
lorés qui , lorsqu’on a pressé suffisamment les prismes , envi
ronnent une tache noire correspondante au point de contact.
Pour bien observer l’ordre de ces anneaux, et la succession
de leurs couleurs , il faut employer des prismes d’un petit
angle, afin que la lumière qui les traverse pour former les an
neaux n’éprouve pas de dispersion sensible avant d’arriver sur
la lame d’air. Il est bon de disposer ces prismes au-dessus
d’un corps noir, afin qu’aucune lumière étrangère émanée des
objets extérieurs , ne vienne se mêler, par transmission, à celle
des anneaux que l’on veut étudier. Il faut ensuite se mettre de
vant une fenêtre ouverte , en tournant le tranchant B du prisme
supérieur en dedans , fig. i , et plaçant l’œil au - dessus de
ce prisme , de manière à recevoir seulement la lumière réflé
chie sur la surface inclinée BC, et à laisser passer celle qui se
réfléchit sur la surface supérieure A B. La position la plus avan
tageuse est celle dans laquelle les rayons réfléchis dans la
lame d’air entre les deux prismes, traversent perpendicu
lairement la surface AB ; tandis que la lumière incidente RI,
qui se réfléchit partiellement à cette même surface , se dirige
en R' saris arriver à l’œil de l’observateur, que l’on suppose
suffisamment élevé au-dessus du plan A B, pour ne recevoir au
cun des rayons qu’il réfléchit obliquement. Si, en outre , le
prisme inférieur est placé au-dessus d’un corps noir, comme