Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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substance , lorsqu’elle est pure et solide , a une teinte grisâtre 
dont il est difficile d’assigner la place , à cause de l’aspect 
métallique des petites particules qui la composent, et qui peut- 
être répandent sur elle cette couleur grise , par la quantité de 
lumière blanche qu’elles renvoient directement par une pre 
mière réflexion. Quoi qu’il en soit, l’hématine dissoute dans 
l’eau , à laquelle on a ajouté quelques atomes d’acide acétique , 
produit une liqueur dont la teinte est un jaune du second 
ordre, légèrement verdâtre. Si l’on introduit cette liqueur sous 
un tube rempli de mercure, et qu’on le chauffe par dehors , 
comme on peut le faire en l’enveloppant d’un fer chaud , elle 
devient successivement jaune , orangé brillant, rouge brillant, 
rouge-ponceau , pourpre , enfin pourpre très-chargé de bleu ; 
et, ce qui est bien remarquable si on la laisse ensuite se refroi 
dir , elle revient peu à peu à sa première teinte ; mais il lui 
faut pour cela un certain temps: par exemple , quelques jours, 
si l’on fait l’expérience sur un volume d’environ un demi-cen 
tilitre ; ce qui peut faire penser que l’hématine dissoute absorbe 
un peu plus d’eau à mesure qu’on l’échauffe, et ne s’en sépare 
ensuite que graduellement. Enfin, si l’on veut, en quelque 
sorte , constater par ses propres yeux le mode progressif par 
lequel les molécules des corps atteignent leurs couleurs défi 
nitives , il n’y a qu’à former à chaud une dissolution saturée 
de muriate suroxygéué de potasse , et la laisser refroidir avec 
lenteur. A mesure que la température baisse , le sel se préci 
pite en paillettes rectangulaires très-minces, qui s’apposent et 
s’unissent les unes aux autres. Or leur minceur est d’abord 
telle, qu’elles paraissent colorées, et colorées diversement, 
selon l’incidence où on les iTgarde et l’épaisseur où elles sont 
parvenues; ce fait m’a été communiqué par M. Gay-Lussac, 
Les plus épaisses sont déjà d’un blanc uniforme ; les plus minces, 
en s’unissant les unes aux autres, deviennent blanches à leur 
tour : quelquefois elles ne s’appliquent pas exactement les unes 
sur les autres; alors elles ne cessent pas de réfléchir leur propre 
teinte, même quand elles font partie d’une lame beaucoup trop 
épaisse pour donner des couleurs. Je me suis assuré aussi que
	        
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