Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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sur elles pour les décomposer et changer leurs dimensions. Cela 
s’observe , en effet, lorsque les soies , les draps ou d’autres 
substances sont imbibées d’eau ou d’huile. Leurs couleurs de 
viennent seulement plus sombres , mais 11e changent pas de 
nature ; et elles reprennent leur vivacité lorsqu’on a fait éva 
porer , par la chaleur, le fluide interposé. La même chose arrive 
à l’indigo et au carmin dissous dans l’eau. Quelque étendue 
que soit la dissolution , la nature de la couleur ne varie pas; 
son intensité seule est différente : mais cela prouve unique 
ment que l’action de l’eau sur ces substances ne fait que sépa 
rer les groupes matériels qui les composent, sans être assez 
puissans pour désunir les parties constituantes de ces groupes. 
Alors, en augmentant la quantité d’eau dans laquelle ils sont 
disséminés , on ne fait que les écarter davantage , et diminuer 
ainsi la quantité de lumière colorée réfléchie dans une épais 
seur assignée ; mais cela n’influe en rien sur la teinte , qui ne 
peut varier que par le changement de dimension ou de compo 
sition des groupes. 
Nous avons reconnu que les couleurs réfléchies par les 
lames minces deviennent de plus en plus changeantes et mo 
biles sous les incidences diverses , à mesure que la force réfrin 
gente de ces lames est moindre. Nous devons donc nous attendre 
à des changemens pareils dans les couleurs propres des corps 
dont la force réfringente sera peu intense. C’est , en effet , 
ce que l’on observe dans les couleurs changeantes qu’offrent 
les plumes du paon , du pigeon , du colibri, les fils de l’arai 
gnée et du ver-à-soie ; toutes substances qui ne doivent pas 
avoir beaucoup plus de densité que l’air , et qui certainement 
en ont moins que l’eau. On peut même remarquer, à l’égard 
des plumes , que, pour produire ce chatoyement, il n’est pas 
nécessaire qu’elles soient d’une ténuité extrême; car si les cou 
leurs qui s’y développent sont réfléchies par une couche très- 
inince de substance huileuse , étendue sous une membrane 
fine et transparente , comme M. Chevreul l’a annoncé , il suffit 
que celte couche ait une force réfringente différente de ses 
enveloppes, et probablement elle en a une plus énergique 
dans les cas que nous examinons. C’est ainsi que des lame»
	        
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