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sur elles pour les décomposer et changer leurs dimensions. Cela
s’observe , en effet, lorsque les soies , les draps ou d’autres
substances sont imbibées d’eau ou d’huile. Leurs couleurs de
viennent seulement plus sombres , mais 11e changent pas de
nature ; et elles reprennent leur vivacité lorsqu’on a fait éva
porer , par la chaleur, le fluide interposé. La même chose arrive
à l’indigo et au carmin dissous dans l’eau. Quelque étendue
que soit la dissolution , la nature de la couleur ne varie pas;
son intensité seule est différente : mais cela prouve unique
ment que l’action de l’eau sur ces substances ne fait que sépa
rer les groupes matériels qui les composent, sans être assez
puissans pour désunir les parties constituantes de ces groupes.
Alors, en augmentant la quantité d’eau dans laquelle ils sont
disséminés , on ne fait que les écarter davantage , et diminuer
ainsi la quantité de lumière colorée réfléchie dans une épais
seur assignée ; mais cela n’influe en rien sur la teinte , qui ne
peut varier que par le changement de dimension ou de compo
sition des groupes.
Nous avons reconnu que les couleurs réfléchies par les
lames minces deviennent de plus en plus changeantes et mo
biles sous les incidences diverses , à mesure que la force réfrin
gente de ces lames est moindre. Nous devons donc nous attendre
à des changemens pareils dans les couleurs propres des corps
dont la force réfringente sera peu intense. C’est , en effet ,
ce que l’on observe dans les couleurs changeantes qu’offrent
les plumes du paon , du pigeon , du colibri, les fils de l’arai
gnée et du ver-à-soie ; toutes substances qui ne doivent pas
avoir beaucoup plus de densité que l’air , et qui certainement
en ont moins que l’eau. On peut même remarquer, à l’égard
des plumes , que, pour produire ce chatoyement, il n’est pas
nécessaire qu’elles soient d’une ténuité extrême; car si les cou
leurs qui s’y développent sont réfléchies par une couche très-
inince de substance huileuse , étendue sous une membrane
fine et transparente , comme M. Chevreul l’a annoncé , il suffit
que celte couche ait une force réfringente différente de ses
enveloppes, et probablement elle en a une plus énergique
dans les cas que nous examinons. C’est ainsi que des lame»