l5'o PU RETOUR DES RAYONS RÉFLÉCHIS
un accès de facile transmission ; s’il est impair, avec un reste,
elle se trouvera dans un accès de facile réflexion. Enfin , s’il
n’y a aucun reste , elle sera indifférente.
Mais nous avons vu que ces dispositions ne sont que facul
tatives. Des molécules qui sont au commencement d’un accès
de facile réflexion , peuvent être réellement réfléchies par une
surface et transmises par une autre , selon la nature de ces sur
faces et du milieu environnant. Pour arrêter nos idées sur un
exemple, supposons d’abord que notre plaque à faces paral
lèles puisse réfléchir à sa seconde surface toutes les molécules
qui se présenteront dans une des phases quelconques d’un accès
de facile réflexion ; puis considérons une molécule qui entre
en S au commencement d’un accès de facile transmission, et
arrive en II au commencement d’un accès de facile réflexion,
mais toutefois dans les phases infiniment voisines du commen«
cernent, de l’un et de l’autre accès.
La molécule dont il s’agit sera donc réfléchie en Pi, et re
tournera vers la pi’emière surface sous un angle de réflexion
égal à son angle d’incidence. Ses accès dans ce nouveau trajet
seront les mêmes qu’elle aurait pris , si elle eût pénétré par
réfraction , du dehors dans la plaque, selon la direction que la
réflexion lui assigne. Ce seront donc aussi les mêmes qu’elle
avait pris en S , et gardés jusqu’en R ; seulement les faits mon
trent qu’au lieu de s’interrompre, ils ne font que se continuer
à partir de ce point. Dans le cas actuel, on peut construire
ces nouveaux accès comme s’ils commençaient au point R
même , à cause de la petitesse infiniment petite du reste que
nous avons supposé en R. Alors , pour savoir ce qui arrivera
à la molécule lumineuse, il n’y a qu’à , par chacun des points
I, , I 3 , I 3 . . . mener des lignes parallèles aux surfaces de la
plaque, et marquer par i x , ¿ a . . . les points où ces parallèles
vont couper la direction du rayon réfléchi. Les intervalles de
ces nouvelles divisions seront évidemment égaux aux inter
valles des premières , c’est-à-dire à la longueur i' des accès de
la molécule lumineuse. Or, puisque la dernière division de
SR, supposée infiniment voisine du point R, répond à la