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PAR DES PLAQUES ÉPAISSES.
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leurs, n’offrirait qu’une blancheur uniforme, ou tout au plus
de très-faibles traces de coloration. Mais si, au lieu du carton ,
l’on place un œil à l’endroit où les rayons se mêlent, quoiqu’ils
lui parviennent encore tous ensemble , il ne laissera pas de les
distinguer par la diversité de leurs directions ; et chaque
suite de points d’émergence, desquels une même couleur lui
parviendra , lui semblera former sur la plaque un anneau de
cette couleur. Newton a réalisé cette disposition , en éclairant
toute la surface de sa plaque avec la seule lumière des nuées
introduite librement par le trou fait au volet de sa fenêtre; et
ayant placé son œil vers l’endroit où les anneaux réfléchis
s’étaient peints sur le carton de la manière la plus distincte, il
observa les phénomènes suivans :
« Je vis, dit-il, le miroir couvert, sur toute sa surface, d’ondes
colorées ,rouges , jaunes , vertes, bleues , telles que celles qui
paraissent entre deux objectifs ou sur les bulles d’eau , mais
elles étaient beaucoup plus étalées. Elles changeaient pareille
ment de grandeur en diverses positions de l’œil, s’élargissant
et se rétrécissant, selon que je mouvais mon œil d’un côté ou
d’un autre. Elles étaient aussi formées d’arcs concentriques ,
et lorsque mon œil était placé en face (over against) de la con
cavité du miroir (environ à 5 pieds i o pouces de sa surface),
leur centre commun se trouvait sur la ligne droite, menée du
trou de la fenêtre au milieu de cette concavité. Mais, dans d’au
tres positions de mon œil, leur centre se portait ailleurs. Ces
ondes étaient formées par la lumière des nuées, propagée de
puis le trou de la fenêtre jusqu’à la plaque ; et lorsque le soleil
donnait aussi sur quelque endroit de la plaque à travers ce
trou, sa lumière, vue sur la plaque, était de la couleur de
l’anneau sur lequel elle tombait; mais, par son éclat, elle
obscurcissait les anneaux formés par la lumière des nuées, à
moins qu’on n’eût soin de l’éteindre et de l’affaiblir, en éloi
gnant la plaque du trou à une grande distance. Si je variais la
position de mon œil, en l’approchant ou l’éloignant tour à
tour du trait direct de lumière solaire, la couleur du trait ré
fléchi de cette lumière changeait constamment sur la plaque ,