Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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PAR DES PLAQUES ÉPAISSES. igi 
d’accès, et des accès aussi longs que dans leur premier trajet à 
travers le verre ; et ainsi, puisque toutes ces molécules , quelle 
que fût leur nature , étaient, en pénétrant le verre , dans un 
accès de facile transmission , elles se retrouvent encore dans un 
pareil accès,quand elles reviennent de nouveau à la première 
surface, après avoir été réfléchies. C’est pourquoi elles sont 
alors transmises , et vont former l’anneau blanc sur le carton. 
Voilà pourquoi cet anneau était de la même grandeur dans 
toutes les couleurs, et pourquoi il paraissait blanc lorsque 
toutes les couleurs étaient mêlées ensemble. Pour ce qui est des 
rayons réfléchis selon d’autres angles, les intervalles des accès 
des molécules les moins réfrangibles étant les plus grands , sont 
cause que les anneaux de la couleur de ces molécules augmentent 
ou diminuent par les variations les plus grandes , en s’éloignant 
de l’anneau blanc , soit en dedans , soit eu dehors ; et c’est aussi 
pour cela que , dans les incidences obliques , lorsque le miroir 
était illuminé d’une lumière blanche , les anneaux extérieurs 
produits par toutes les couleurs paraissaient ronges en dehors , 
et bleus en dedans; tandis que les intérieurs paraissaient au 
contraire rouges en dedans, et bleus en dehors ». 
L’accord de ces phénomènes avec la théorie des accès est si 
extraordinairement fidèle, qu’il faut les entendre décrire par 
Newton même pour ne point douter que leurs détails n’ayent 
été rapportés exactement. Cependant Newton seul les ayant vus 
jusqu’ici, j’ai pensé qu’il serait utile, sinon nécessaire, de les 
constater de nouveau, surtout à cause des singuliers préjugés 
qu’un examen superficiel parait avoir inspirés aux physiciens 
en général contre la théorie des accès. J’ai donc repris avec 
MM. Pouillet et Deflers toutes les expériences décrites dans ce 
chapitre, tant pour l’incidence perpendiculaire que pour les in 
cidences obliques, et pour la lumière simple que pour la lumière 
composée. Nous y avons employé divers miroirs de verre étamés 
etnonétamés, sur lesquels nous faisions tomber un rayon solaire 
fixe au moyen d’un héliostat (i). Nous avons ainsi vérifié dans 
(i) Cet liéliostat, construit par M. Fortin, était réglé sur les formules
	        
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