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DU RETOUR DES RAYONS RÉFLÉCHIS
strument très-exact appelé le sphéromètre, et que je décrirai
dans une autre partie de cet ouvrage. Je trouvai ainsi :
4 mm ,709295 ;
i mra ,885905;
2 mm ,8a83oo.
au centre,
au bord. ,
différence
Prenant la moitié de la différence, on aura i,4n65 pour la
diminution d’épaisseur du bord au centre sur chaque courbure;
et comme cette diminution est proportionnelle au carré des
distances au centre, qui sont ici o, 37 et 43, ses valeurs sur
chaque surface aux points observés deviendront o, 0,77800,
1 ,o44o8 ; lesquelles étant doublées et retranchées de l’épaisseur
centrale , donneront ces trois épaisseurs absolues :
e — 4,709295 ; e" = 3,i63295 ; e"' — 2,621235.
Selon la théorie, le diamètre de l’anneau observé doit être
réciproque aux racines carrées de ces épaisseurs. Parlons donc
d’un de ces diamètres, du dernier par exemple, et calculons
les deux autres , nous aurons ainsi :
Ces résultats s’écartent de l’observation , l’un en plus , l’autre
en moins, dans des limites que l’on peut bien attribuer aux
erreurs de l’expérience. Leur moyenne confirme donc la loi des
racines carrées des épaisseurs déjà reconnue et constatée par
Newton.
En voici une confirmation encore plus frappante. M. Cauchoix
m’avait confié un miroir de crown-glass convexe-concave, et
taillé de manière que les rayons incidens qui le pénétraient pa
rallèlement à son axe, arrivaient perpendiculairement à sa se
conde surface, qui les renvoyait par le meme chemin, fig. 4°-
Pour le crown dont le rapport de réfraction est j, cela exige que
le rayon de courbure de la seconde surface soit triple de celui de
la première, comme on peut s’en assurer par un calcul fort simple.
Si l’on introduit ce rapport dans notre formule générale de la
page ig4, on trouve A infinie, c’est-à-dire que le miroir doit
être placé à une distance infinie du point rayonnant, ou en
d’autres termes, il faut l’éclairer par des rayons parallèles;