PAR DES PLAQUES EPAISSES.
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plus foncé du spectre. II faut donc, d’après les rapports ex
posés page 48, agrandir la valeur précédente dans le rapport
de ■—;Viï ^ l’unité, ce qui donne enfin
1 1
o,B3j5. io5i 1,85 9308,24*
Il ne nous reste plus maintenant qu’à substituer ces diverses
valeurs numériques dans la formule générale
qui donne les diamètres des anneaux en regardant l’épaisseur
du miroir comme fort petite , comparativement au rayon de sa
première surface ; ce que nous pouvons adopter ici sans erreur
sensible. Appliquons donc cette formule aux deux premiers
anneaux lucides , nous aurons en millimètres ,
Par le calcul.
Par l’observation.
1 er anneau lucide. . . .
i 2 e
88,173
I 24,690
88
.12 5
On voit que l’erreur est absolument insensible. Ces résultats
doivent donc être ajoutés à ceux que Newton a donnés de sa
théorie, et si l’on songe à la multitude des réductions par les
quelles il a fallu passer pour les obtenir, on ne pourra guère
se refuser à les regarder comme une démonstration suffisante
de son exactitude. J’ajoute que les mesures d’anneaux dont je
viens de faire usage, avaient été prises et arrêtées avant aucun
essai de calcul ; seulement on les avait répétés sur divers points
de chaque anneau, pour s’assurer de leur justesse, et le dia
mètre du premier , par exemple, avait varié ainsi entre 87 et 89.
Le second a toujours donné 125. Les mesures étaient prises
par un des élèves qui m’assistaient, et elles étaient écrites
aussitôt.
La formule de la page iç.)4 indiquait que l’on pourrait encore
obtenir de pareils anneaux, même avec un veri'e plan à faces
parallèles, pourvu qu’on l’éclairât par des rayons parallèles*