2o8 DU retour des rayons réfléchis
L'L' infini pour exprimer qu’elle est plane, cette expression
deviendra
K est un coefficient constant dépendant du rapport de réfrac
tion des rayons, quand ils sortent de la matière du miroir
pour entrer dans l’air.
Les molécules lumineuses qui forment ces anneaux ayant
une fois pénétré la substance de la plaque, s’y propagent par
réfraction jusqu’à sa seconde surface LL, laquelle, dans les
expériences du duc de Chaulnes , était toujours extrême
ment distante de la première , comparativement à la lon
gueur des accès. Car les lames de mica dont il s’est servi, et
qu’il enduisait d’une légère coucbe d’eau et de lait pour y détruire
la réflexion régulière, devaient, ainsi préparées, avoir une
épaisseur bien plus grande que cinquante millionièmes de pouce
anglais , ce qui équivaut environ à un seize centième de ligne.
Or, à une épaisseur pareille , l’inégalité des accès des molécules
de couleur semblable est déjà assez développée pour que la ré
flexion à la seconde surface de la lame n’altère plus les couleurs
naturelles des pinceaux composés qui la traversent. Consé
quemment les anneaux formés à la surface de la lame la plus
voisine du miroir, doivent se propager à la plus éloignée,
sans éprouver de changemens dans leur coloration ; de même
que les anneaux formés entre les surfaces contiguës de deux
objectifs sont visibles à travers l’épaisseur de ces verres super
posés. Il est évident que le diamètre primitif des anneaux sur la
surface L'L' sera augmenté par leur trajet oblique dans l’in
térieur de la lame, de toute la quantité aNè, comprise
entre le point d’émergence i' et la perpendiculaire menée
du point i aux deux surfaces. Soit donc e' l’épaisseur de la
lame, n le rappoit moyen de réfraction pour les rayons qui y
pénètrent, en sortant de l’air , la valeur moyenne de 2 N i' sera
sensiblement égale à
2 e' sin r
n
et comme le diamètre primitif