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DONNÉES PAR LES LA AIES MINCES. n
sinus-verses A P, A P', au lieu d’êl re égale à leur différence ; d’où
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l’on voit, qu’en supposant les rayons des verres donnés . cette
épaisseur sera moindre s’ils tournent leurs concavités dans le
même sens que s’ils la tournaient en sens contraire; mais dans
tous les cas, pour un même système de verres très-peu courbes,
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les valeurs de e seront proportionelles à y*, c’est-à-dire au
s des réduc-
:e, dans la-
carré des demi-diamètres des anneaux.
Newton a pris toutes ses mesures sur des verres, dont l’un
la exige que
iamètres des
cernent aux
e la formule
pressions en
était plan et l’autre convexe ; tantôt il posait le verre convexe
sur le verre plan , et tantôt le verre plan sur le convexe. Dans
le premier cas, on avait, selon notre figure, r négatif, r infini;
dans le second , au contraire , r était infini , et r positif; mais
l’épaisseur e était toujours égale à — , ou à , c’est - à - dire
% r 2 r
L, ces séries
au carré du demi-diamètre de l’anneau, divisé par le diamètre
i disparaît
de la sphère sur laquelle le verre convexe était travaillé.
Dans cette disposition , plus le rayon r de la sphère est grand,
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plus il faut que y soit grand aussi pour atteindre des épaisseurs
pareilles. Les anneaux s’élargissent donc à mesure que le verre
convexe devient moins courbe; c’est pourquoi Newton, dans
jj doivent
leur e. On a
ses expériences , a toujours employé des verres d’un très-grand
rayon. A la vérité, on pourrait encore produire de larges an
neaux avec de courts rayons, en superposant des verres dont
les courbures seraient presque égales ; mais alors le même in
tervalle e entre ces verres répondrait à des valeurs de y beau
les fractions
coup plus grandes, et qui pourraient n’êlre plus très-petites
relativement aux rayons r, r ; de sorte que, pour calculer x, x’
leurs p uii '
et x —x, il faudrait recourir aux formules rigoureuses , ce qui
compliquerait beaucoup les résultats.
établi»,
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En général, pour pouvoir appliquer ces formules à l’expé
rience , et en déduire les épaisseurs e ou MM', on voit qu’il
faut connaître deux choses, les rayons des surfaces sphériques C
les diamètres des anneaux. La première donnée peut s’obtenir
de diverses manières , et l’on peut la déduire de l’observation de
la distance focale, lorsque les deux surfaces de chaque verre
sont de même courbure. Il ne reste donc plus à connaître que