Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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DONNÉES PAR LES LA AIES MINCES. n 
sinus-verses A P, A P', au lieu d’êl re égale à leur différence ; d’où 
Jt'—X OU fr 
l’on voit, qu’en supposant les rayons des verres donnés . cette 
épaisseur sera moindre s’ils tournent leurs concavités dans le 
même sens que s’ils la tournaient en sens contraire; mais dans 
tous les cas, pour un même système de verres très-peu courbes, 
1 i') J 
les valeurs de e seront proportionelles à y*, c’est-à-dire au 
s des réduc- 
:e, dans la- 
carré des demi-diamètres des anneaux. 
Newton a pris toutes ses mesures sur des verres, dont l’un 
la exige que 
iamètres des 
cernent aux 
e la formule 
pressions en 
était plan et l’autre convexe ; tantôt il posait le verre convexe 
sur le verre plan , et tantôt le verre plan sur le convexe. Dans 
le premier cas, on avait, selon notre figure, r négatif, r infini; 
dans le second , au contraire , r était infini , et r positif; mais 
l’épaisseur e était toujours égale à — , ou à , c’est - à - dire 
% r 2 r 
L, ces séries 
au carré du demi-diamètre de l’anneau, divisé par le diamètre 
i disparaît 
de la sphère sur laquelle le verre convexe était travaillé. 
Dans cette disposition , plus le rayon r de la sphère est grand, 
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- ,. «te. 
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plus il faut que y soit grand aussi pour atteindre des épaisseurs 
pareilles. Les anneaux s’élargissent donc à mesure que le verre 
convexe devient moins courbe; c’est pourquoi Newton, dans 
jj doivent 
leur e. On a 
ses expériences , a toujours employé des verres d’un très-grand 
rayon. A la vérité, on pourrait encore produire de larges an 
neaux avec de courts rayons, en superposant des verres dont 
les courbures seraient presque égales ; mais alors le même in 
tervalle e entre ces verres répondrait à des valeurs de y beau 
les fractions 
coup plus grandes, et qui pourraient n’êlre plus très-petites 
relativement aux rayons r, r ; de sorte que, pour calculer x, x’ 
leurs p uii ' 
et x —x, il faudrait recourir aux formules rigoureuses , ce qui 
compliquerait beaucoup les résultats. 
établi», 
e ®èm e seD3 ’ 
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En général, pour pouvoir appliquer ces formules à l’expé 
rience , et en déduire les épaisseurs e ou MM', on voit qu’il 
faut connaître deux choses, les rayons des surfaces sphériques C 
les diamètres des anneaux. La première donnée peut s’obtenir 
de diverses manières , et l’on peut la déduire de l’observation de 
la distance focale, lorsque les deux surfaces de chaque verre 
sont de même courbure. Il ne reste donc plus à connaître que
	        
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