PAR DES PLAQUES ÉPAISSES. 2zi 3
montrer que les globules, étant supposés liquides, devaient
avoir, où les couleurs se formaient, environ -^depouce ou - de
ligne de diamètre. Mais si on les suppose vésiculaires, leur dia
mètre devait être — de pouce, ou | de ligne; et dans cette
étendue de f de ligne, les molécules lumineuses qui forment la
limite de l’orangé et du rouge subissaient environ 2750 accès
tant de facile transmission que de facile réflexion. Donc , celles
de ces molécules qui formaient la première couronne réfléchie
et transmise vers le soleil, avaient dans l’intérieur du globule
2748 accès , celles de la troisième, 2746, et ainsi de suite in
définiment. Mais ici, comme dans les anneaux colorés formés
entre deux objectifs , la coloration décroit à mesure que le dia
mètre augmente , à cause de la superposition des couleurs sim
ples , et les premières zones seules paraissent sensiblement co
lorées.
Je trouve encore quelques mesures de couronnes dans un
ouvrage composé par M. Walker-Jordan, contre la théorie
que Newton a donnée de ce genre de phénomène. Le 3 octobre
1797 , ce physicien mesura , avec un bon sextant, les diamètres
apparens de deux ordres d’anneaux concentriques qui parais
sent autour de la lune. Ces diamètres, pris depuis le rouge
extrême d’un côté jusqu’au rouge extrême de l’autre, furent
tels qu’on le voit ici :
i re Couronne.
2 e Couronne.
i re observation
l°5o'
3°20'
2 e
2 0
3 20
3«
2 10
Moyenne
2°
3 ° 1
J Carrés
4
11 |
Ces carrés sont donc, à très peu de chose près, entre eux
comme 1 est à 3 , c’est-à-dire , dans la proportion indiquée par
la théorie pour une lumière simple ; cela tient, comme je l’aj.