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LIVRE SIXIÈME.
DE LA POLARISATION DE LA LUMIÈRE.
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES.
Lorsque les molécules lumineuses traversent des corps cris
tallisés doués de la double réfraction , elles éprouvent autour
de leur centre de gravité divers mouvemens dépendant de la
nature des forces que les particules du cristal exercent sur elles.
Quelquefois l’effet de ces forces se borne à disposer toutes les
molécules d’un même rayon parallèlement les unes aux autres,
de manière que leurs faces homologues soient tournées vers les
mêmes côtés de l’espace. C’est le phénomène que Malus a
désigné sous le nom de Polarisation, en assimilant l’effet des
forces à celui d’un aimant qui tournerait les pôles d’une série
d’aiguilles magnétiques, tous dans la même direction. Quand
cette disposition a lieu , les molécules lumineuses la conservent
dans toute l’étendue du cristal, et n’éprouvent plus de mouve
ment autour de leur centre de gravité. Mais il existe d’autres
cas où les molécules qui traversent le cristal ne se fixent point
à une position constante. Pendant tout le temps de leur trajet,
elles oscillent autour de leur centre de gravité avec des vitesses
et selon des périodes calculables. Quelquefois enfin elles tour
nent sur elles-mêmes avec un mouvement de rotation continu.
Les recherches contenues dans ce Livre ont pour objet d’éta
blir par des expériences directes l’existence des mouvemens
divers que je viens d’indiquer , de prouver qu’ils se continuent
réellement à des profondeurs très - sensibles dans l’intérieur
même des corps , et d’en faire connaître les principales lois.
Ce genre de recherches doit son origine aux travaux de
Malus : c’est lui qui a ouvert aux physiciens une carrière non-