DE LA POLARiSATJOA 
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bableinent à cause des diverses phases de leurs accès où elles se 
trouvent. Elle doit donc s’exercer d’abord sur celles qui sont dans 
les phases les plus favorables, par exemple, vers le milieu de 
leurs accès ; ce qui ne peut convenir qu’à un très-petit nombre 
de molécules dont l’ensemble doit former de la lumière blan 
che , en supposant, comme c’est l’ordinaire que les deux 
points de réflexion de l’une à l’autre glace soient suffi 
samment éloignés. Si l’on tourne davantage la seconde glace, 
l’effort qui tend à faire tourner í’axe X augmente, et peut 
se faire sentir à des molécules moins éloignées des extrémités 
de leurs accès ; enfin si le plan d’incidence du rayon sur la 
seconde glace coïncide avec l’axe X, la force polarisante s’em 
ploie toute entière pour y maintenir cet axe, et elle lui permet 
seulement de tourner dans ce plan de manière à devenir per 
pendiculaire à la nouvelle direction de translation du rayon 
réfléchi. Cette force agissant alors de la manière qui lui est la 
plus favorable , la réflexion partielle s’opère avec autant d’éner 
gie que sur un rayon naturel, et la glace recouvre la propriété 
qu’elle avait perdue. On voit que, sans la considération des 
accès , tous ces phénomènes seraient inexplicables. 
L’espèce de choix que fait ainsi la seconde glace entre les 
molécules lumineuses se répéterait encore de la même ma 
nière , si le rayon qu’elle réfléchit était reçu sur une troisième 
glace, formant de même avec lui un angle de 35° 2.5', et dont 
le point d’incidence serait sensiblement éloigné. Car les mo 
lécules qui composent ce rayon, en allant vers la troisième 
glace à travers l’aîr , continueraient à parcourir les périodes 
de leurs accès , dont les inégalités développées dans cet in 
tervalle détermineraient encore un rayon réfléchi de cou 
leur blanche , mais d’une intensité variable, selon le sens où 
s’opérerait la réflexion. Ainsi, en tournant la troisième glace 
autour du rayon sans changer son incidence, il se produirait 
de nouveaux phénomènes semblables à ceux*, que nous venons 
d’examiner. 
Dans tous ces cas, l’angle d’incidence étant de 35° 25',les 
faisceaux réfléchis sont polarisés par chacune des réflexions suc-