Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

DIS LA POLARISATION 
2QO 
sive dans les couches de l’atmosphère. Nommons donc géné 
ralement ri le rapport de réfraction pour la substance dont 
on veut observer la polarisation , n le rapport analogue pour 
le milieu qui la touche , ou plus généralement pour la substance 
que la lumière traverse avant de parvenir à sa surface ; nom 
mons ô l’angle de polarisation compté de la normale à la sur 
face commune , tous les cas seront renfermés entre ces deux 
limites : 
n' ~ 
•— = i ; fl — 45° ; tang fl = î : 
n 
ri 
■— = oo j fl — go° ; tang A — ce . 
n 
f 
n 
L’égalité qu’on, observe ici entre les valeurs de — et les 
tangentes de l’angle A porte à examiner si la même chose 
n’aurait pas lieu en général, ce qui donnerait 
r 
n 
tang fl — —. 
71 
En effet, cette loi représente fort bien les observations, 
comme on va le voir. Elle a été remarquée, pour la première 
fois, par M. Brewster, qui l’a présentée sous une forme un 
peu différente. 
Elle satisfait d’abord à l’observation de Malus sur les rap 
ports des angles de polarisation à la première et à la seconde 
surface d’un corps environné d’air, ou plus généralement d’un 
même milieu homogène. En effet, nommons 6, 6' ces deux 
angles : le premier sera tel que nous venons de le déterminer 
tout-à-l’heure. Pour le second, la lumière traverse d’abord la 
substance, et se polarise sur l’air de dessous. On aura donc 
ri n 
tang i = —; tang fl = —. 
71 71 
Or, en prenant le sinus de chacun de ces angles, en fonction de 
sa tangente , on trouve 
• . ri . 7i 
sm fl = ; sm ô Er —— . 
V ri -j- 71 a [/ 71* -f- 71 * '
	        
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