Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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ao THÉORIE DES COULEURS 
Enfin il répéta encore la même observation avec un autre 
objectif doublement convexe, travaillé des deux côtés sur une 
seule et même sphère. Le foyer de ce verre était éloigné de sa 
surface de 84p°525 ; et par conséquent le diamètre de sa cour 
bure était de 184 pouces, comme on peut le trouver aisément 
par un calcul semblable à celui que nous avons indiqué pour 
la seconde expérience. Newton posa ce verre convexe sur le 
même verre plan dont il s’était déjà servi dans cette seconde 
expérience : puis en mesurant avec un compas sur la surface 
supérieure le diamètre du cinquième des anneaux obscurs, il le 
trouva égal à ~ parties d’un pouce. Ce verre convexe avait -i- 
de pouce d’épaisseur, et l’œil était élevé perpendiculairement 
à 8 pouces au-dessus de sa surface. D’après cela, le diamètre 
réel de l’anneau était un peu plus grand que le diamètre observé ; 
et en faisant la correction que cette cause nécessite, on le 
trouve égal à de pouce. Maintenant, si l’on effectue le 
carré de cette fraction et qu’on le divise par le nombre 184 qui 
exprime le diamètre de la sphère, on aura pour résultat 77I7-5 
qui sera la mesure de l’épaisseur de l’air dans le périmètre du 
cinquième anneau obscur; et le cinquième de cette quantité 
où gj™ de pouce sera la mesure de l’épaisseur de l’air au pre 
mier de ces anneaux , ce qui s’accorde presque exactement 
avec la valeur donnée par la seconde expérience. Newton ré 
péta encore les mêmes épreuves sur beaucoup d’autres portions 
de verres convexes, afin d’exclure les erreurs qu’auraient pu 
produire les inégalités du travail de ces verres, et il obtint 
toujours des résultats conformes aux précédens. 
Or il est à présumer que tous ces verres n’étaient pas rigou 
reusement d’une composition semblable : il devait donc y avoir 
des différences entre leurs pouvoirs réfringens. Si malgré ces 
différences ils se sont tous accordés pour assigner les mêmes 
épaisseurs aux mêmes anneaux, il faut en conclure que les cou 
leurs ainsi réfléchies par chaque épaisseur de la lame d’air sont 
propres à cette épaisseur, et ne dépendent point de la nature du 
milieu environnant. Nous verrons par la suite que cette consé 
quence est générale. Quelle que soit la substance réfléchissante, 
la teinte qu’elle réfléchit, sous l’incideruce perpendiculaire, aune
	        
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