Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

DE LA LUMIÈRE. 
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qu’on emploie des corps composés de couches distinctes , ou 
dont la limpidité n’est pas parfaite , ces conditions développent 
quelquefois de nouvelles forces, indépendantes de la cristalli 
sation élémentaire, et qui en modifient les effets. 
Par exemple, tout le monde sait que la pierre appelée agate 
est formée de couches quartzeuses successivement déposées 
par infiltration. Si l’on taille une plaque de cette substance per 
pendiculairement à ses couches, on trouve qu’elle polai’ise pa 
rallèlement à leur surface une grande partie de la lumière qui 
la traverse , et même la totalité, si elle est suffisamment épaisse, 
ou si le rayon à laquelle on l’expose n’est pas trop intense» 
Cette observation est due à M. Brewster. De là il résulte que , si 
l’on expose la plaque à un rayon polarisé perpendiculaire 
ment à la direction de ses veines , elle ne peut tourner aucune 
des molécules lumineuses dans le sens nécessaire pour le trans 
mettre, et par conséquent elle l’arrête en totalité. Au contraire, 
si le plan de polarisation est parallèle aux veines de l’agate, 
les molécules lumineuses se trouvent naturellement disposées 
comme l’action de l’agate les rangerait, et par conséquent le 
rayon se transmet, en s’affaiblissant toutefois par suite de la 
transparence imparfaite. Si l’on tourne l’agate de manière 
à passer d’une de ces positions à l’autre, l’intensité de la lu 
mière transmise diminue graduellement ; mais je me suis assuré 
que ces phénomènes n’ont lieu qu’au delà de certaines limites 
d’épaisseur. Quand l’agate est suffisamment amincie, elle admet, 
avec une facilité sensiblement égale , toutes les molécules lumi 
neuses , quel que soit leur sens de polarisation , et elle reprend 
toutes les propriétés des cristaux doués de la double infrac 
tion. Je donnerai plus loin les preuves de ce fait. En l’admet 
tant, on voit qu’il faut distinguer dans l’agate deux sortes de 
forces polai’isantes distinctes, l’une dépendante du mode de 
cristallisation de ses particules, l’autre de l’arrangement et de 
l’hétérogénéité des eouches dont elle est formée. 
J’ai découvert des propriétés analogues dans la tourmaline j 
et même elles y sont beaucoup plus singulières ; car , lorsque la 
tourmaline est pure, l’ecil n’y découvre aucune apparence da
	        
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