THÉORIE 1)ES OSCILLATIONS
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CHAPITR.E Y.
Examen des modifications ¿prouvées par les mo
lécules lumineuses, quand elles traversent suc
cessivement plusieurs plaques qui produisent la
polarisation mobile. Procédés qui en résultent pour
développer les images colorées dans des plaques
épaisses, par le croisement de leurs axes.
Par les propositions établies plus baut , nous avons défini
ce qui arrive aux molécules lumineuses lorsqu’elles passent de
la polarisation fixe à la polarisation mobile, et réciproquement,
Il faut maintenant les étudier quand, après avoir subi la
polarisation mobile dans une première lame, elles la subissent
encore dans une seconde, de même ou de différente nature. On
trouve ainsi que les oscillations recommencent dans la seconde
lame, avec les mêmes durées, les mêmes limites, les mêmes
amplitudes qu’elles auraient eues si chaque faisceau sorti de
la première possédait la polarisation fixe ; mais les profon
deurs auxquelles ces oscillations commencent varient avec la
nature de la seconde lame et avec la direction de son axe rela
tivement aux axes de polarisation des faisceaux.
Il suit de là que le mode de polarisation définitif du faisceau
émergent peut encore se déterminer par les seuls principes du
mouvement oscillatoire. Commençons donc par le fixer. Con
cevons deux lames quelconques superposées et tournées de ma
nière que leurs axes de double réfraction fassent entre eux
un angle constant a. Désignons comme précédemment par i
l’azimut de la première lame, c’est-à-dire l’angle que son axe
forme avec le plan de polarisation primitif de la lumièi'e inci
dente , et par i' l’angle analogue pour la seconde , on aura
par supposition i' —i=.a.