Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

DONNÉES PAR LES LAMES MINCES. 
33 
atières là en y 
chaque anneau 
.ubstance inter 
is de réfraction 
ce en sortant du 
■ les rayons qui 
désignons par t 
ir de l'air,qui, 
liculaire, réflé- 
:wton donnerait 
t nous ne cher- 
comparant, par 
usent les mêmes 
qui les confirme 
,oii a peu près 
polie également 
«alièlest vous 
tefièchis P ar k 
en t fort larges; 
je la tache noire 
s toute l’étendue 
ne petite gouU« 
introduira aussi- 
Q t contracté une 
toutes les 
ueront par leu ‘ 
anneaur, ce ^ 
j e l'eau n’a P a5 
aisément distm- 
! formées parla 
j sont beau coU P 
jottes d'ann eauX 
sible, soit à l’œil nu , soit avec une loupe, vous reconnaîtrez faci 
lement que le rouge du troisième anneau formé par l’air excède 
un peu le rouge du quatrième anneau formé par l’eau ; mais que 
la coïncidence a lieu aussi exactement qu’il est possible d’en 
juger entre le quatrième anneau de la première série et le cin 
quième de la seconde. Or, si nous désignons par (e) et par e 
les épaisseurs de la lame d’air et de la lame d’eau dans la partie 
la plus brillante du premier anneau formé par chacune d’elles , 
les épaisseurs correspondantes dans les différens ordres d’an 
neaux seront pour l’air (e), 3 ( e), 5 (e), 7 ( e), 9 (e) ... et pour 
l’eau e, 3e, 5e, 7e, 9e... Ainsi l’épaisseur de la lame 
d’air à l’endroit du quatrième anneau sera 7 ( e ), celle de la 
lame d’eau à l’endroit du cinquième sera 9 e. Puisque nous 
trouvons par observation que ces deux épaisseurs sont égales, 
il faut que l’on ait 9 e — 7 ( e ) ; c’est-à-dire que les épaisseurs 
de l’eau et de l’air à l’endroit le plus brillant du premier an 
neau , sont entre elles dans la rapport de 7 à g, ou de 21 à 27, 
rapport extrêmement peu différent de celui de 3 à 4 » ou de 
21 à 28 que Newton avait assigné. 
Dans toutes les expériences précédentes, les lames minces 
d’eau ou d’air comprises entre deux surfaces de verre étaient 
environnées d’un milieu plus réfringent que les matières dont 
elles étaient formées. Pour compléter ces observations , il reste 
à examineras couleurs produites dans la circonstance contraire, 
c’est-à-dire sur des lames minces plus réfringentes que le milieu 
qui les entoure. C’est la marche qu’a suivie Newton ; et il a parti 
culièrement étudié sous ce point de vue les couleurs produites sur 
les bulles légères que l’on forme avec de l’eau savonneuse , fai 
sant ainsi servir à d’importantes découvertes ce qui n’avait été 
jusqu’alors qu’un jeu d’enfant. 
Non-seulement Newton n’a pas dédaigné d’arrêter son atten 
tion sur ces bulles, mais il a mis de l’art à les bien faire, à 
les faire de manière qu’elles pussent devenir le sujet d’une 
observation exacte. Cela exige quelques précautions ; il faut 
d’abord faire dissoudre dans de l’eau distillée , ou dans de l’eau 
Tome IY. 3
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.