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cas du parallélisme, le rayon subit tout entier la réfraction
ordinaire. Au contraire, il subit tout entier la réfraction
extraordinaire dans le cas de la perpendicularité.
Réciproquement, lorsqu’un rayon jouit de ces propriétés,
nous disons qu’il est polarisé. Le sens de la polarisation se
manifeste par l’espèce de réfraction à laquelle il cède quand il
ne se divise plus. S’il cède uniquement à la réfraction ordi
naire, on en conclut qu’il est polarisé dans le sens de la section
principale du rhomboïde. S’il cède uniquement à la réfraction
extraordinaire, on en conclut qu’il est polarisé dans un sens
perpendiculaire à cette section.
Ces deux positions du rhomboïde sont les seules dans les
quelles le rayon polarisé ne se divise point sous l’incidence
perpendiculaire. Si donc on écarte le rhomboïde de l’une ou
l’autre de ces positions, le rayon commence à se diviser sui
vant une loi progressive d’intensité; c’est-à-dire , que si le plan
primitif de polarisation forme un très-petit angle avec la sec
tion principale du rhomboïde, le rayon extraordinaire donné
par celui-ci est très-peu intense. Quand l’angle du plan de
polarisation avec la section principale est de 45°, les deux
faisceaux donnés par le rhomboïde ont des intensités sensi
blement égales ; enfin, l’image ordinaire devient tout-à-fait nulle,
quand l’angle du plan de polarisation avec la section princi
pale du rhomboïde est de go°. Alors toute la lumière passe
dans le rayon extraordinaire.
Ces données une fois établies par l’expérience, appliquons-
lesaux phénomènes que nous avons observés avec nos plaques,
et commençons par la plus mince, celle dont l’épaisseur est
o m ,4oo. Voici l’énoncé de ces phénomènes :
i°. On place la section principale du rhomboïde dans le
plan de polarisation primitive du rayon qu’on laisse tomber
directement sur sa surface et sous l’incidence perpendiculaire.
Tout ce rayon se réfracte ordinairement, et l’image extraor
dinaire est nulle.
2°. On interpose la plaque de cristal de roche, et l’on ob
serve un faisceau extraordinaire d’un bleu sombre : ce rayon
S’