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OBSERVÉE DANS DES FLUIDES.
rempli d’huile de térébenthine très-pure , je vis se développer
les plus belles couleurs , quand je le fis traverser par un rayon
polarisé. La nature des teintes dans chaque azimut , leur
marche, et les lois de leur succession furent identiquement
les mêmes que pour la plaque de cristal de roche épaisse de
2 m ,og4, dont j’ai parlé page 5o6 : d’où l’on voit que cette
action, dans l’huile de térébenthine, est environ quatre-vingts
fois plus faible que dans le cristal. Or, ici on ne peut attribuer
l’effet à un état d’agrégation constant ; il faut donc qu’il
résulte d’une action individuelle des particules de la térében
thine. J’ai voulu savoir si la température pourrait y avoir
quelque influence. En conséquence, par un temps froid, où
le thermomètre se tenait à o°, j’ai rempli mon appareil d’huile
de térébenthine à cette température , et je l’ai graduellement
chauffée avec une lampe à courant d’air , jusqu’à la faire
bouillir; mais les teintes sont restées les mêmes sans aucun
changement. L’eau , l’alcool, l’huile de colsa rectifiée , ne pro
duisent point le phénomène , au moins dans des épaisseurs pa
reilles ; mais j’ai trouvé d’autres liquides qui le produisent.
L’huile essentielle de laurier fait tourner la lumière de droite
à gauche, comme la térébenthine ; l’huile essentielle de citron ,
au contraire, et la dissolution de camphre dans l’alcool, la
font tourner de gauche à droite. Ainsi , l’on retrouve , dans
ces fluides, l’opposition que nous avons reconnue plus haut
entre les actions de ce genre , exercées par des plaques de cristal
de roche tout-à-fait semblables par les caractères extérieurs.
Si l’on prend deux liquides qui fassent ainsi tourner la lumière
en sens contraire, qu’on évalue par l’expérience l’intensité
absolue de leurs actions individuelles , laquelle est propor
tionnelle à l’amplitude de leur minimum pour des épaisseurs
égales, et qu’enfin on les mêle dans des rapports inverses de
ces intensités , on produit des mélanges neutres. On obtient ce
résultat, par exemple, en mêlant une partie en volume d’huile
de térébenthine avec trois parties de dissolution de camphre
dans l’alcool à 4o° ; mais il faut élever la température de l’ap
pareil, parce que ce mélange n’est transparent que lorsqu’il est