Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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ces thermomètres s’élevaient clans chacune d’elles au-dessus du 
point où ils se tenaient dans l’air environnant. Il trouva ainsi 
que ce degré était plus élevé dans le bleu que dans le violet, 
plus dans le vert que dans le bleu, et ainsi de suite jusqu’au 
rouge, qui produisait une température plus élevée que toutes 
les autres couleurs ; mais , ce qui est le point remarquable , ce 
n’élait pas encore là qu’existait le maximum de la température; 
il avait lieu un peu au-delà du rouge extrême, et hors de 
toute la partie visible du spectre. De là , M. Herchel dut con 
clure que la propriété calorifique n’était pas inhérente aux 
seuls rayons qui produisent en nous la sensation de la lumière , 
et que, parmi ces rayons, il en existait d’autres moins réfran- 
gibles qu’eux, qui ne jouissaient que de la faculté d’échauffer. 
Ces expériences délicates furent répétées par les physiciens 
avec des succès divers; les uns découvrirent, comme M. Her 
chel, des traces de chaleur sensible au-delà de la partie visible 
du spectre, et les autres n’y reconnurent que des effets nuis 
ou trop faibles pour être bien assurés. A cette occasion , trois 
d’entre eux , MM. Wollaston , Ritter et Beckman, s’attachèrent 
à étudier particulièrement l’extrémité opposée du spectre, celle 
qui donne la sensation du violet extrême; et ils trouvèrent 
que cette extrémité, dont la faculté calorifique était insensible, 
jouissait d’autres propriétés particulières que l’on peut appeler 
chimiques , puisqu’elles déterminent par leur influence des 
combinaisons que l’extrémité rouge du spectre ne détermine 
pas ; et, de même que, dans cette dernière, le maximum de cha 
leur s’observe un peu au-delà du rouge extrême ; de même , à 
l’autre extrémité, le maximum de l’action chimique se mani 
festait un peu au-delà des limites sensibles du dernier violet. 
De là les physiciens furent portés à conclure que la lumière 
solaire était un mélange de trois sortes de rayons , que l’on 
pouvait appeler colorifiques, calorifiques et chimiques, d’après 
les effets particuliers qu’ils produisaient. 
Nous examinerons tout-à-l’heure jusqu’à quel point cette 
conclusion est rigoureuse , ou même vraisemblable ; mais aupa 
ravant je dois dire que les fails dont je viens de parler ont 
vté ’vçyiüés récemment avec beaucoup de soin, et mis tout-à-
	        
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