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ces thermomètres s’élevaient clans chacune d’elles au-dessus du
point où ils se tenaient dans l’air environnant. Il trouva ainsi
que ce degré était plus élevé dans le bleu que dans le violet,
plus dans le vert que dans le bleu, et ainsi de suite jusqu’au
rouge, qui produisait une température plus élevée que toutes
les autres couleurs ; mais , ce qui est le point remarquable , ce
n’élait pas encore là qu’existait le maximum de la température;
il avait lieu un peu au-delà du rouge extrême, et hors de
toute la partie visible du spectre. De là , M. Herchel dut con
clure que la propriété calorifique n’était pas inhérente aux
seuls rayons qui produisent en nous la sensation de la lumière ,
et que, parmi ces rayons, il en existait d’autres moins réfran-
gibles qu’eux, qui ne jouissaient que de la faculté d’échauffer.
Ces expériences délicates furent répétées par les physiciens
avec des succès divers; les uns découvrirent, comme M. Her
chel, des traces de chaleur sensible au-delà de la partie visible
du spectre, et les autres n’y reconnurent que des effets nuis
ou trop faibles pour être bien assurés. A cette occasion , trois
d’entre eux , MM. Wollaston , Ritter et Beckman, s’attachèrent
à étudier particulièrement l’extrémité opposée du spectre, celle
qui donne la sensation du violet extrême; et ils trouvèrent
que cette extrémité, dont la faculté calorifique était insensible,
jouissait d’autres propriétés particulières que l’on peut appeler
chimiques , puisqu’elles déterminent par leur influence des
combinaisons que l’extrémité rouge du spectre ne détermine
pas ; et, de même que, dans cette dernière, le maximum de cha
leur s’observe un peu au-delà du rouge extrême ; de même , à
l’autre extrémité, le maximum de l’action chimique se mani
festait un peu au-delà des limites sensibles du dernier violet.
De là les physiciens furent portés à conclure que la lumière
solaire était un mélange de trois sortes de rayons , que l’on
pouvait appeler colorifiques, calorifiques et chimiques, d’après
les effets particuliers qu’ils produisaient.
Nous examinerons tout-à-l’heure jusqu’à quel point cette
conclusion est rigoureuse , ou même vraisemblable ; mais aupa
ravant je dois dire que les fails dont je viens de parler ont
vté ’vçyiüés récemment avec beaucoup de soin, et mis tout-à-