Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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bulle vers l’autre beule d’une quantité très-notable. Si, au 
contraire, le corps que l’on présente est plus froid que la boule 
dont on l’approche , la bulle revient vers celle-ci , comme 
l’analogie des dispositions pouvait le faire prévoir, quoiqu’il 
soit peut-être un peu moins facile de s’en rendre raison au 
premie rcoup-d’œil. 
Nous examinerons plus tard les conséquences qui résultent 
de cette influence inverse. Pour le moment, nous nous borne 
rons à la considérer comme un fait qui constate l’extrême sen 
sibilité du thermoscope , et qui montre l’espèce particulière 
d’expériences auquel il est approprié. 
Ayant ainsi la possibilité de développer isolément les rayon- 
nemens calorifiques, au moyen de corps chauds, mais obscurs » 
et possédant des instruinens assez sensibles pour en manifester 
les moindres effets, nous pouvons reprendre avec beaucoup 
d’avantage l’expérience tentée plus haut sur le spectre, pour 
étudier la pofaiùsation du calorique obscur. C’est aussi ce qu’a 
fait M. Bérard. Il a fait réfléchir sur la première glace de l’ap 
pareil de Malus, non plus un rayon solaire, mais les émana 
tions calorifiques d’un corps très-chaud, à peine rouge, ou 
même tout-à-fait obscur. Elles se sont polarisées comme la 
lumière; car la seconde glace a réfléchi de la chaleur dans les 
positions où la réflexion de la lumière aimât été possible, et 
elle a cessé d’en réfléchir dans les positions où la réflexion de la 
lumière n’aurait pas eu lieu. Ainsi, en supposant que les éma 
nations calorifiques obscures soient produites, comme la lu 
mière, par des molécules matérielles, mues avec une grande 
vitesse, on voit que ces molécules seront modifiées par Ja ré 
flexion de la même manière que la lum è e et en conséquence 
on pourra leur appliquer toutes les considérations géométriques 
et physiques que nous avons établies, d'après les phénomènes 
de la polarisation , pour Jes molécules lumineuses. 
Cette analogie, déjà très intime, est appuyée par une autre 
bien remarquable , qui a été découverte par De Laroche , jeune 
et habile observateur, qu’une mort prématurée a enlevé aux 
sciences, dont il aurait été l’un des soutiens. Depuis long-temps
	        
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