Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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gaiement, comme si les émanations calorifiques n’étaient que 
de la lumière obscure, et la lumière du calorique lumineux. 
Nous reviendrons tout-à-l’heure sur ce rapprochement; 
mais avant de le faire, il est bon de compléter l’étude des pro 
priétés particulières que présentent les différentes parties du 
spectre solaire. Nous n’avons considéré jusqu’ici que les facultés 
colorifiques et calorifiques ; occupons-nous maintenant de l’ac 
tion chimique. Ce dernier point a été encore parfaitement discuté 
par M.Berard. Les chimistes avaient depuis long-temps trouvé 
que, lorsqu’on expose le muriate d’argent et divers autres 
sels blancs à la lumière, ils noircissent en très-peu de temps 
La gomme gayac, exposée ainsi à la lumière , passe du jaune au 
vert, comme l’a observé M. Wollaston. Enfin, MM. Gay-Lussac 
et Thénard ont fait connaître une action de ce genre plus 
prompte encore et plus énergique ; car, en exposant à un trait 
de lumière solaire un mélange de gaz hydrogène et de chlore 
en volumes égaux, il se fait à l’instant même une détonnation dont 
le produit est l’acide hydrochlorique , précédemment appelé 
acide muriatique. Ces divers phénomènes ont servi à M. Berard 
comme de réactifs pour étudier et mettre en évidence les facultés 
chimiques des différens rayons du spectre ; car en plaçant 
dans les espaces occupés par les diverses couleurs, de petits 
morceaux de carton imprégnés de muriate d’argent , ou de 
petits flacons remplis d’un mélange des deux gaz , il a pu juger 
de l’énergie de la cause par l’intensité et la rapidité des chan- 
gemens chimiques qu’éprouvaient les substances ainsi expo 
sées aux différens rayons. lia reconnu, de cette manière, qu’en 
effet les propriétés chimiques étaient les plus intenses vers 
l’extrémité violette du spectre, et qu’elles s’étendaient même, 
comme l’avaient annoncé MM. Ritter et Wollaston, un peu 
au-delà de cette extrémité. Mais, de plus , en laissant les sub 
stances exposées un certain temps à l’action de chaque rayon, 
ce que l’immobilité de son spectre lui permettait de faire, il 
pai’vint à observer des effets sensibles, quoique d’une intensité 
continuellement décroissante, dans les rayons indigo et bleus; 
d’où l’on doit regarder comme vraisemblable que , s’il eût pu
	        
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