g 2 THÉORIE DES COULEURS
seurs auxquelles se produisent leurs anneaux. Or, relativement
aux rayons qui forment la limite de l’orangé et du jaune, nous
avons trouvé que l’épaisseur moyenne du premier anneau
lucide était —— de pouce, ou , en prenant le millio
nième de pouce pour unité. Cette épaisseur a pour expression
e, -4- E, „ .
- , ou 2 e v , en mettant pour L t sa valeur, et
regardant e t comme appartenant à la couleur que nous consi
dérons. Il faut donc qu’on ait
2.e l =- L ~ , d’où e, = 2,8089g.
En divisant cette valeur par o,8855, on aura la valeur de e, ,
qui convient au rouge extrême. Ce sera 3,172206 ; et de là,
d’après les rapports établis page 48 , on déduira celles qui con
viennent à toutes les autres couleurs (1). Il ne restera plus
qu’à les introduire dans les expressions générales de e n E„
trouvées tout-à-l’heure ; et en donnant successivement à n les
valeurs 1 , 2, 3... jusqu’à 7, on formera le tableau suivant
de toutes les épaisseurs pour les sept premiers ordres d’an
neaux réfléchis par des lames minces d’air.
(x) Il ne faut pas oublier que les mesures de ces épaisseurs sont con
clues de l’observation des diamètres ; car autrement il ne serait pas conce*
vable que l’on pût évaluer avec exactitude de si petites quantités.