Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

63o COMMUNICATION DU CALORIQUE 
seront encore exactement égales à celles qu’il émet dans l’air 
environnant. Supposez donc qu’à cet instant fixe, on obsérvela 
température de l’air, celle du thermomètre et celle du corps 
chaud qui agit sur lui, les différences de ces températures don 
neront t et T, exactement comme si l’on se fût servi d’une source 
constante ; seulement il faudra faire rapidement l’observation 
à l’époque fixe du maximum , car cet état ne durera qu’un 
instant, au lieu qu’il subsisterait toujours, si l’on employait 
une source constante de chaleur. 
Tel est le principe sur lequel De Laroche s’est appuyé; et il 
en a fait l’application à divers modes d’expériences que nous 
allons considérer successivement. 
D’abord, pour les températures inférieures à 200 o , il em 
ployait , comme source de chaleur, un creuset de fer rempli de 
mercure échauffé à des degrés divers, et dont la température 
était toujours indiquée par un thermomètre qui y plongeait 
constamment. Riais pour étendre davantage ses épreuves , il a 
fait d’autres séries d’expériences où le corps chaud était un 
lingot de cuivre à peu près sphérique, dont il pouvait déter 
miner la température à une époque quelconque, en le jetant 
subitement dans une masse d’eau froide, et observant de com 
bien il la réchauffait. Nous expliquerons plus loin le détail de 
cette méthode, que nous avons déjà indiquée en parlant du 
degré de trempe des barreaux magnétiques. Le corps qui rece 
vait l’influence calorifique était ordinairement un thermomètre 
très-exact dont il avait noirci la boule, afin que , devenue opa 
que , elle ai'rètât plus aisément les rayons calorifiques ; mais 
pour éviter tous les doutes qu’on aurait pu élever sur les indi 
cations de cet instrument, il lui a quelquefois substitué de 
petits cubes déglacé égaux en poids, en dimensions, et qu’il 
exposait a l’action de la source calorifique pendant un temps 
donné. Il observait au même instant la fusion spontanée d’un 
de ces cubes dans l’air pendant un temps égal ; puis, retran 
chant la quantité d’eau obtenue ainsi, de celle que produisait 
l’influence combinée de l’air et du corps chaud , il obtenait
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.