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PAR VOIE DE RAYON NEMEWS. 631 
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connaître si elle était, ou non, proportionnelle à la température 
du corps chaud. Enfin, pour transmettre l’influence calori 
fique , il employait ordinairement l’appareil à deux miroirs 
conjugués; mais voulant s’assurer que la réflexion ne faisait 
que rendre les effets plus sensibles sans changer leur nature , il 
répéta les expériences par le seul moyen de l’action directe, et la 
marche des résultats fut la même. Généralement, quelque mode 
qu’il employât, il prenait des précautions infinies pour que la 
place et la situation du corps chaud et du thermomètre fussent 
rigoureusement constante , pendant les diverses épreuves d’une 
même série, comme aussi pour que la température de l’air 
n’éprouvât pas la plus légère variation. Il s’était assuré que ses 
miroirs, quoique assez imparfaits , donnaient cependant des 
résultats constans, lorsque toutes ces conditions de situation 
étaient rigoureusement observées ; il avait étudié leurs moin 
dres défauts ; il les connaissait, comme un bon astronome con 
naît ceux de ses instrumens ; il avait déterminé , par des expé 
riences comparatives, le pouvoir réflecteur de chaque partie de 
leur surface ; et son travail offre un nouvel exemple de l’exac 
titude à laquelle un habile observateur peut parvenir , en sup 
pléant , à force d’adresse , aux défectuosités de ses appareils. Je 
passe maintenant aux résultats des expériences qui, après ce 
qui précède, n’ont plus besoin d’explication. J’ajouterai seule 
ment que les températures y sont indiquées en degrés de la 
division centésimale.