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INFLUENCE DES SURFACES 
à *>/’ 2 cos 6. Maintenant, puisqu’elle est supposée sous-tendre 
à l’angle visuel a à la distance r*, elle sera aussi exprimée par 
a / 3 ; on devra donc avoir 
# a 
a r' a " » r a cos ô , d’où u ■=. a> —- cos 9. 
r' 2 
Or, nous avons trouvé plus haut que l’influence calorifique 
de l’élément. S S' sur les points M, M', est proportionnelle aux 
valeurs des angles visuels où où' qui y répondent ; donc ces effets 
seront réciproques au carré des distances et proportionnels au 
cosinus de l’angle formé par la normale avec la direction des 
rayons émis. C’est ce qui a fait dire à plusieurs physiciens 
que l’intensité des pinceaux calorifiques émis par des surfaces 
rayonnantes décroissait à mesure que leur direction d’émission 
s’écartait de la normale à la surface. Mais ce décroissement, 
ainsi considéré, ne présenterait aucune réalité physique; car, dans 
le fait, chaque point matériel, tant de la surface que de l’inté 
rieur d’un corps, rayonne en tous sens également. Néanmoins 
le nombre total des rayons qui passent ainsi, à chaque instant, 
par un élément donné de la surface , et convergent vers un 
point donné de l’espace, est toujours, comme le calcul l’in 
dique, réciproquement proportionnel au carré de la distance, 
et directement proportionnel au cosinus de l’inclinaison des 
pinceaux sur la normale qui passe par l’élément superficiel. 
M. Leslie a cherché à vérifier cette loi par des expériences 
comparatives sur les effets directs ou obliques des corps 
échauffés. Mais on peut en tirer la vérification de ce fait 
même, que, dans une chambre dont toutes les parois sont 
à la même température, cette égalité n’est point troublée lors 
qu’on change d’une manière quelconque la forme des parois. 
Ou bien encore: ayez dans une telle chambre un thermoseope 
bien sensible, et placez une de ses boules au foyer d’un miroir 
métallique concave , dont la surface postérieure soit plane , 
fig. 64. Quand tout le système sera parvenu à la température 
de la chambre, tournez le miroir concave sur son pied, de 
manière à présenter son côté plan à la boule du thermoseope;