Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

SUR LE RAYONNEMENT. 
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SUR LE RAYONNEMENT. g5 ? 
apposée 
n auss >«îmîtjii 
îa bulle qui forme l’index restera parfaitement immobile ; ainsi 
dans ce cas d’égalité générale des températures, la face plane 
du miroir envoyait au lhermoscope autant de rayons calorifi 
v* 
— * -r cosi, 
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ques que la face courbe dont elle est la projection ; ce qui est 
à la fois un résultat et une preuve de la loi du cosinus pour 
l’influence càifc, 
'• proportionnelle^ 
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> et proportionnel: 
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i a la tempéra® 
sur son pied, 0 
le du thermoscopti 
les mêmes distances. 
La théorie de l’équilibre mobile, ainsi fixée dans ses principes 
d’une manière rigoureuse, explique avec la même facilité tous 
les phénomènes particuliers que les expériences présentent ; et 
cela devait être, puisqu’ils ne sont jamais que des modifi 
cations plus ou moins composées des phénomènes élémen 
taires analysés plus haut. 
Par exemple, concevons, comme tout-à-l’heure, un ther- 
moscope placé dans une chambre dont toutes les parties aient 
une température égale, et supposons qu’on l’y ait laissé assez 
long-temps pour la partager. Ayons dans la même chambre un 
disque opaque de nature et de forme quelconque , qui soit 
aussi à celte température. Si vous le présentez de loin ou de 
près à une des boules du thermoscope, la bulle ne se dépla 
cera pas. La raison en est simple. Avant que vous eussiez 
approché le disque , la boule recevait, à chaque instant, des 
parois et de l’air de la chambre, une certaine quantité de filets 
calorifiques, tant rayonnés que réfléchis , et elle en renvoyait 
par ce double mode une quantité exactement égale, puisque 
sa température restait constante. Maintenant, lorsque vous lui 
présentez le disque opaque, vous interceptez pour chaque point 
de la boule tous les rayons calorifiques qui se trouvent com 
pris dans le cône sous lequel ce point-là voit le disque. Mais, 
en échange , le même point reçoit du disque un certain nombre 
de rayons compris dans le cône que nous venons de consi 
dérer , et à cause de l’égalité supposée de la température , ce 
nombre est exactement égal à celui qui venait de la portion, 
des parois sur laquelle le disque se projette. Ainsi, après l’in 
terposition du disque, chaque point de la boule reçoit encore 
autant de chaleur en temps égal qu’il en recevait précédem 
ment ; et comme la quantité qu’il en émet n’est point changée , 
Tome IV. 42
	        
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