Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

ACES 
SUR LE RAYONNEMENT. 66 t 
proportions dhtçj 
s 'w assurer en pli W; 
la îurfaced’nnemass- 
•nnant. Car alors, l 
le résulütfu 
ration du contact i 
de l’ean par conte 
en vertu de Fer® 
ibe au milieu de fs 
ication fort ingère 
diverses phénomi? 
taniao. Voici Faire 
il'nnappartementc 
iperature a baissé i: 
urîace intérieure c 
meme de glace; si,f 
chaud que celui if 
Ce fait, bieu cour 
cause qui le proi 
re et les deux » 
le celles-ci venant): 
uchent se refroidis 
t leur épaisseur. := 
• n’a pas encoretac 
pas baissé autant 
oidis, t»e¥ 
lie l’effet du é 
te monde; mai) 
e d’un des car® 
e de métal poü- 
rmure sera à 
re , de l’humidit 
iis il ne s’en ¥ 
le cette fa« ^ 
l'armure«'^ 
sur la face contiguë à l’air chaud , il se déposera, à l’endroit 
qu’elle occupe, plus d’humidité que partout ailleurs. 
Ces phénomènes s'expliquent avec facilité , en remarquant 
que le métal poli réfléchit le calorique rayonnant beaucoup 
mieux que le verre. Lorsque l’armure est placée sur la face 
contiguë à l'air froid, elle réfléchit en dedans presque tout 
le calorique qui tendrait à s’échapper de l’intérieur. Elle habille, 
pour ainsi dire, la portion de cette face où elle est appliquée, 
et la préserve du froid. La température de la lame de verre 
doit donc moins s’abaisser dans la partie qui est directement 
opposée à la réflexion de l’armure ; et cette différence est 
durable dans cette partie, parce que la chaleur se propage 
difficilement dans le verre par voie de communication; ce qui 
empêche le calorique continuellement accumulé par l’armure 
de se perdre rapidement dans toute la lame. Le dépôt d’hu 
midité doit donc être moins abondant sur la portion de la 
lame qui est soumise à cette influence préservatrice. C’est le 
contraire lorsque l’armure métallique est appliquée sur la face 
contiguë à l’air chaud. Alors elle repousse le calorique rayon 
nant qui tendrait à s’introduire de ce côté dans le verre, et 
qui contribuerait à maintenir sa température, tandis qu’elle 
n’empêche pas l’autre face , en contact avec l’air froid, de 
perdre son calorique par voie de communication et de rayon 
nement. Le refroidissement doit donc se faire surtout sentir, 
à travers le verre, dans le lieu où est l’armure , et le dépôt 
d’humidité doit y être plus considérable. Mais si la différence 
des températures des deux masses d’air se maintient long 
temps, ou si elle est très-grande, la communication l’emporte 
sur le rayonnement ; l’égalité des températures s’établit dans 
tout, le carreau de verre, et même sous l’armure, par l’effet 
de la clialeur communiquée ; et l’armure soumise aussi à cette 
influence, perdant sa faculté préservatrice, l’humidité se 
dépose partout. 
On trouve une nombreuse série d’observations absolument 
semblables à la précédente , quoique présentées sous une autre 
forme , dans un très-beau Mémoire de Dufay sur la rosée ; 
et la même théorie s’y applique : mais avant de les rapporter,
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.