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DANS LES CORPS SOLIDES. 683
de la barre. Or, je me suis assuré par l’expérience que cette
constance n’a pas lieu, même dans des barres homogènes,
lorsque leurs diverses parties ont des températures inégales,
qui, sans être fort élevées, sont cependant comparables à
celle qui peut déterminer leur fusion. Pour le prouver, consi
dérons une barre métallique plongée par un de ses bouts dans
une température constante Y -j- (y ) , et supposons qu’ayant
terminé son autre bout par une petite capsule remplie de
mercure, on y plonge la boule d’un thermomètre fort sen
sible. La chaleur propagée fera monter ce thermomètre d’une
certaine quantité y au-dessus de la température de l’air am
biant : ce qui lui donnera définitivement une température
stationnaire y -j- (y ). Les choses étant dans cet état, si l’on vient
à doubler ou à tripler Y, (jy) restant le même, ces nouvelles
quantités de chaleur se propageront dans la barre, comme la
première , et les déperditions qu’elles éprouvent en chaque
point de la surface étant les mêmes , puisque le rayonnement
est proportionnel à l’excès actuel de la température , la valeur
de y qui en résultera au bout de la barre devra être aussi double
ou triple et en général proportionnel à Y. Or, c’est ce qui
est loin d’avoir lieu; j’en ai fait l’épreuve sur une baguette
formée avec l’alliage d’étain et de bismuth en parties égales,
alliage qui se fond à la température de l’eau bouillante. Le
pied de cette baguette, enveloppé d’un petit dé de cuivre ,
plongeait dans un bain de mercure que l’on portait successive
ment à diverses températures constantes, au moyen d’une
lampe à courant d’air placée au-dessous. Un thermomètre
était ajusté à l’autre bout de la baguette, comme je viens de le
dire. Dans le commencement de l’expérience, les températures du
bain et du thermomètre étaient égales entre elles à (jy), c’est-à-
dire à celles de l’air environnant. En échauffant le bain d’un
certain nombre de degrés Y , le thermomètre a monté d’une
certaine quantité y, comme on devait s’y attendre. Mais le rap
port de y à Y , loin d’être constant, a diminué~de plus en plus ,
à mesure que Y a augmenté , si bien qu’il est devenu tout-à-fait