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iC - conformément a Ia 
CALORIQUE LATENT. 6q3 
limites données, il faut que l’on énonce encore la valeur absolue 
c = 0,001^30, 
de c pour la substance à laquelle ou rapporte toutes les autres , 
et alors il est nécessaire de spécifier le mode de division adopté 
pour exprimer la température. 
ifs par MM, lato» 
e poids et de tempêt 
es températures mè; 
lient employé y 1 ,« 
erature, leur avait è 
chaleur spécifique t 
Pour connaître la chaleur spécifique des liquides, on les 
introduit dans le calorimètre, en les plaçant dans des vases dont 
le refroidissement a été préalablement observé, et dont on a 
ainsi déterminé la chaleur spécifique. Appelons m la masse du 
vase,?«'celle du liquide, c,c', les chaleurs spécifiques de l’une 
et de l’autre substance, enfin t la température commune à la 
quelle on les élève. Si n est le nombre de kilogrammes de glace 
co 
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fondue que leur refroidissement donne, on aura évidemment 
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C’est-à-dire : du poids total de la glace fondue par le sys 
tème , retranchez ce que le case aurait dû fondre à lui seul, 
et divisez le reste par le produit de la masse et de la température 
du liquide. 
Par exemple, MM. Lavoisier et Laplace, voulant déterminer 
la chaleur spécifique de l’acide nitreux, mirent quatre livres 
de cet acide dans un matras de verre sans plomb, pesant 
o 1 ,53125, et dont la chaleur spécifique c, rapportée à la di 
vision octogésimale , pour l’unité de masse, était o,oo32iô. Le 
système fut porté dans un bain d’eau bouillante, à la tempé 
rature de 8o° R. , et on le plaça ensuite dans le calorimètre. 
Au bout de vingt heures, le refroidissement était achevé; et 
la machine, bien égouttée, donna 3 1 ,66406 de glace fondue. On 
a donc , dans cet exemple , 
« = 3,664o6 ; «ï = o,53i25 ; c— 0,008215 ; t = 8o°; m'=4? 
d’où l’on tire c = 0,01 ioa32. 
C’est la chaleur spécifique absolue de l’acide nitreux employé 
dans l’expérience, en pi’enant la division de Réaumur. Si l’on 
veut adopter la division centésimale, il faudra la multiplier par 
75Y,, et elle deviendra 0,00881866. 
En opérant sur l’eau liquide de la même manière, MM. La 
voisier et Laplace ont trouvé qu’une livre d’eau liquide,