6q4 CALORIQUE LATENT.
élevée à la température de 6o° R., ou 75° centésimaux, fon
dait précisément une livre de glace en se refroidissant jusqu’à
o°, Conséquemment la chaleur spécifique absolue de l’eau, en
adoptant la division octogésimale, sera -~ 6 , ou 0,016666b et
si l’on veut adopter la division centésimale, ce sera ou
0,013333 f
Si l’on divise par l’une ou l’autre de ces quantités les chaleurs
spécifiques absolues, évaluées dans l’un et l’autre système, on
aura les chaleurs spécifiques relatives , c’est-à-dire , rapportées
à celle de l’eau , prise pour unité. Mais pour qu’on puisse re
venir de ces valeurs aux résultats absolus, il faut toujours y
joindre la chaleur spécifique absolue de l’eau. Voici quelques
résultats de ce genre donnés par MM. Lavoisier et Laplace :
Désignation «tes substances. Chaleur spécii. relat.
Ean commune 1,00000
Tôle ou fer battu o,t ro5r
"Verre sans plomb 0,199.90
' Mercure... 0,02900
Oxyde rouge de mercure o,o5on
Plomb 0,02819
Oxyde rouge de plomb. 0,06227
Etain.., 0,04754
Soufre o,ao85o
Huile d’olive 0,30961
Chaux vive du commerce 0,21689
Mélange d’eau et de chaux vive , dans le
rapport de 9 à 16 o,43gr2
Acide sulfurique, pesant spécifiquem. 1,87058 o,3346o
Acide nitreux non fumant, pesant spécifique
ment 1,2989 5 0,66139
D’après la signification que nous avons attribuée au coeffi
cient c y les rapports contenus dans cette table peuvent immé
diatement servir pour transporter numériquement le calorique
de l’une à l’autre dés substances qui y sont désignées. Ainsi
le nombre 0,029 correspondant au mercure, indique qu’une
masse de mercure qui se refroidit d’un degré abandonne une
quantité de calorique suffisante pour élever de o°,029 la