rroo CALORIQUE LATENT,
consécutives que l’on peut faire avec le même vase; mais ,
quant à la masse du vase, comme elle doit rester tou
jours la même , il en résultera toujours la même valeur pour
(ni) (c) . . ,
, et c est justement de cette quantité qu on aura be-
c
soin , dans les expériences , puisque c’est elle qu’on doit ajouter
à la masse de l’eau employée. Par exemple, dans l’expérience
de Crawford, en prenant pour unité l’once anglaise , on aura
m = 4o, et par suite
(»*) 0) 4°
474
0,84 ;
c’est à-dire, que la matière totale du vase prenait, dans toutes
les expériences autant de chaleur qu’auraient fait les ■— d’une
once d’eau. Ainsi, pour avoir égard à l’action du vase , il fal
lait toujours augmenter, de cette quantité, le nombre réel des
onces d’eau qu’on y mettait.
La seconde cause , je veux dire le refroidissement progressif
du mélange entre l’instant où on l’opère et celui où l’on prend
sa température ,est beaucoup plus difficile à corriger. Crawford
a cherché à le faire en observant la loi du refroidissement
progressif du mélange , et s’en servant pour lui restituer , par
le calcul, la chaleur qu’il avait dû perdre dans les premiers
momens. Mais il est douteux que la loi soit la même , quand
la température est uniforme, et quand l’uniformité n’est pas
encore établie. C’est là un inconvénient de la méthode des
mélanges qu’on peut atténuer plutôt que détruire.
En général, comme l’emploi de cette méthode repose uni
quement sur des mesures de températures, il faut avoir le
plus grand soin pour que ces mesures soient, exactes. Une des
précautions les plus essentielles, c’est de prendre la tempéra
ture de l’eau ou des liquides mélangés, au moyen d’un ther
momètre à réservoir cylindrique, qui occupe toute la hauteur
du vase, afin d’avoir une moyenne exacte entre les tempéra
tures de toutes les couches. Après tout, si l’on compare les
avantages et les inconvéniens de cette méthode avec ceux que
présentent le calorimètre de glace, cet instrument, quoique