CALORIQUE LATENT. 701
eile (loit «stet t« 5 .
1 m¿ me rale Mp(lî
anî ‘!é qu’on ann'iî,
elle qu’on doitaj«,
P*e. dans l'espère»
“ce anglaise, ouaut
; prenait, dans tôt
lient fait les—fc
iction du vase ,3^
le, le nombre rida
rmdissement propE
et celui où l’on ¡sa
e a corriger. Cné
i du refroidi»:
our lui restituer, f
Ire dans les pr®
soit la même, q®
l’uniformité n’est?
t de la méthode i
détruire.
méthode repose c-
•es, il faut avoir»
*nt exactes. Tw®
gendre la leif 8
u moyen d'un if
ni toute la hauts
entre les teœP iS '
si l’on comp are
jode avec ceuxf
jstrnment, quoip
d’un usage difficile , semblera , je crois , encore préférable pour
l’exactitude. Il est d’ailleurs susceptible de plusieurs autres
applications que la méthode des mélanges ne comporte pas.
Par exemple, on sait qu’un grand nombre de substances, lors
qu’elles se combinent les unes avec les autres, dégagent de la
chaleur. Veut-on en mesurer la quantité? il n’y a qu’à refroi
dir ces substances séparément jusqu’à o°, puis opérer leur
combinaison dans le calorimètre, et laisser le système se re
froidir de nouveau jusqu’à zéro. La quantité de glace fondue
mesurera la quantité de calorique dégagé.
Dans une expérience de ce genre , MM. Lavoisier et Laplace
ont mêlé i',5 d’eau à o°, avec 2 1 d’acide sulfurique, d’une
pesanteur spécifique égale à i,8yo5i , et dont la température
était aussi o°. Il s’est dégagé de la chaleur qui, en se dissipant,
a fondu 3',i4o6 de glace. Si l’on divise ce produit par la masse
totale 3',5 , on aura la quantité de glace qui aurait été fon
due par une livre du mélange. Ce sera o’,8973. D’où l’on voit
combien la quantité de calorique ainsi dégagée est considérable.
Au contraire, les substances , en se combinant, absorbent-
elles du calorique au lieu d’en dégager ; alors , avant de les
combiner , il faudra les élever à une température commune t,
assez haute pour qu’après leur combinaison même, elles se
trouvent encore plus chaudes que la glace. Cela fait, ou les
mêlera dans l’intérieur du calorimètre , et l’on mesurera la
quantité a de glace que la combinaison, après s’être formée,
aura fondue en se refroidissant jusqu’à o°.Orsi, en se formant,
elle s’est refroidie tout à coup de x degrés, il est clair que la
fusion de a aura été opérée par l’excès de isur.r, ou pari — x.
Donc,si l’on nomme c la chaleur spécifique de la combinaison,
et que sa masse soit m', on devra avoir
ni c (i — x') = a.
c' peut s’évaluer préalablement par une expérience directe, en
élevant à la température t' la combinaison toute formée, la
plaçant dans le calorimètre, puis observant la quantité a de
glace fondue par son refroidissement. En effet, cette obser
vation donnera m c t' — a! ;