714 calorique latent.
toujours 2781 e d’eau, on plaça sous la bouche du serpentin
une bougie de cire blanche exactement pesée, et on l’alluma.
La température de l’air était i6°,im ; celle de l’eau i3°,3333.
On continua l’expérience jusqu’à ce qu’elle fût amenée à
18°,888g : alors la bougie fut éteinte, et en la pesant, on trouva
son poids diminué de 18,63.C’était donc le poids de la cire brûlée.
Maintenant, soit c la quantité de calorique qu’un gramme
de cire dégage et rend libre, en brûlant dans un air dont la
température est 16°, 1111. Un nombre m' de grammes en déga
gera ainsi me'. Cette quantité, introduite dans la masse d’eaa
m du calorimètre, élève sa température de t'— t degrés, en
nommant toujours i,i', les températures du calorimètre au
commencement et à la lin de l’expérience. Donc, si nous repré
sentons toujours par c la quantité de calorique capable d’élever
de i° la température d’un gramme d’eau, le calorimètre aura
absobé me (?'—-i); on devra donc avoir
' ' rJ v < / mc{t r — t)
m c =zmc ft — t), d ou c = —- ;
m
formule qui servira dans toutes les expériences semblables. En
l’appliquant à celle que nous avons prise pour exemple, on
aura »*'=i,63 j t'— ¿ = 5,5555; *» = 2781;
ce qui donne c = 9478,61 .c. i°.
C’est-à-dire, que la quantité de calorique ,dégagée par la com
bustion, d’un gramme de cire blanche, dans les circonstances
assignées, échaufferait 1 gramme d’eau de 9478°,51 du ther
momètre centésimal ; ou , ce qui revient au même, et est plus
applicable, elle éleverait de 1 de ces degrés la température
de 9478,61 grammes d’eau; ou enfin elle en ferait bouillir
9457811 grammes pris originairement à la température de o°;
et si l’on met pour c sa valeur absolue ~ , on trouvera qu’elle
fondrait 1268,8748 grammes de glace à o°. La moyenne de
trois expériences pareilles a donné 120,242. MM. Lavoisier et
Laplace, par le calorimètre de glace, trouvent 140, comme
il résulte des nombres rapportés page 704.
La combustion de l’étlier et de l’alcool a présenté de grandes