CALORIQUE LATENT.
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masses ; d’où il suit qu’il aurait seulement dégage ~
3o,53.74,068
en se refroidissant seulement de i°. Or, nous avons vu que la
quantité C est proportionnelleàrexcès de la température station
naire du calorimètre sur celle de l’air environnant. On peut
donc prendre cet excès pour la mesure de la chaleur dégagée , en
le représentant par le nombre de degrés du thermomètre auquel
il correspond; alors la valeur actuelle de C sera i6°,i 17 , et le
1 (3 ! I
nombre , ou o°oo715274 exprimera l’excès de
3o,53. 7 4,o68 ‘ ‘ V
température où le calorimètre pourrait être maintenu par le
passage d’un litre d’air, pris originairement à la température
de o°, sous la pression i ra ,oo58, et refroidi de i°. Maintenant,
dans une autre expérience faite à la pression de o,74o5, on
trouva que 35’,99 d’air, mesurés de même à la température
de o°, avaient, en se refroidissant de 72°,4i5, maintenu l’excès
de température du calorimètre à i5°,423 ; ce qui, en calculant
15,42.3
de la même manière, donne
OU O 0 ,OOSQI 778,
35,9g.72,4l5
pour la quantité de chaleur dégagée, dans ces nouvelles cir
constances, par un litre d’air refroidi d’un degré. Divisant le
, 1 , . . 0,0071274
premier resultatpar celui-ci, on aura -, ou 1,2044» ,
0,00591770
pour le rapport des quantités de calorique dégagées par deux
volumes égaux d’air, à des températures pareilles, quand le rap-
, . i,oo58
port des pressions est , ou 1,35827. Une suite d’expé-
0,7400
riences semblables a donné, pour rapport moyen des quantités
de calorique, 1,2396, au lieu de 1,20441* Ainsi une variation de
0,35827 dans la densité , en produit une de o,23g6 seulement,
sur les quantités de calorique. Maintenant, concevons qu'un
volume donné d’air, pris sous la pression p, ait dégagé la quan
tité C de chaleur, mesurée par le nombre de degrés dont elle
élève la température du calorimètre au-dessus de celle de l’air ;
si l’on représente par C (1 -f-z) , le nombre de degrés qu’aurait
produit le même volume d’air, dans les mêmes circonstances de