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CALORIQUE LATENT.
Chaleurs spécifiques des différais gaz sous une même,
pression, celle de Vair atmosphérique étant l'unité.
A volumes égaux.
A poids égaux.
Air atmosphérique *
1,0000
1,0000
R Hydrogène
o,go33
12,3401
§ Acide carbonique. . »
1,2583
0,8280
I Oxygène
0,9765
0,8848
1 Azote
1,0000
i,o3t 8
I Oxide d’azote
i,35o3
0,8878
S Gaz oléfiant
i,553o
1,5763
jj Oxide de carbone
i,o34o
i,o8o5
1 Vapeur aqueuse
1,9600
3, i36o
Pour déduire la seconde colonne de la première , on a em
ployé les densités rapportées page 383 du I er Livre, La chaleur
spécifique de la vapeur aqueuse a été obtenue en comparant le
refroidissement du calorimètre opéré par l’air sec et par l’air
saturé d’eau à la température de 4°°- Cela exigeait que
l’atmosphère qui environnait le calorimètre fût maintenue un
peu au-dessus de celte température, afin qu’il ne put se faire
aucune précipitation de vapeur ; car l’énorme dégagement de
calorique qui accompagne une précipitation pareille aurait oc
casionné les plus grandes erreurs.
Ces résultats ne sont que relatifs. Pour les rendre absolus ,
il faut avoir la valeur d’un d’entre eux, c’est-à dire, déterminer
pour un certain gaz , pour l’air atmosphérique , par exemple,
ïa quantité de glace qu’il peut fondre sous un volume et une
pression donnés, en se refroissant de î 0 ; ou , ce qui revient au
même , la quantité d’eau qu’il peut faire bouillir ; ou enfin la
quantité dont il élève la température d’une masse donnée d’eau.
Or, ce dernier résultat peut déjà se conclure des expériences
mêmes. En effet, on connaît le poids m de l’eau contenue dans
le calorimètre, ainsi que la masse des feuilles de cuivre et de la
soudure qui forment ses parois. Le cuivre, suivant Crawford,
a pour chaleur spécifique relative, 0,112; et la soudure,
formée d’un alliage de plomb et d’étain , peut être considérée
comme en ayant une intermédiaire entre celles de ces deux me*