Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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tion et le robinet à vapeur, chaque fois que le piston avait fini 
sa course. Une bonne mécanique doit toujours mettre elle- 
même en mouvement toutes ses pièces, par la seule action de 
son premier moteur, sans aucun secours étranger. Ensuite 
l’introduction de la vapeur dans le cylindre froid était un autre 
inconvénient grave , par la grande destruction de vapeur qui en 
résultait, et qui se répétait à chaque coup de piston , puisque 
le cylindre était continuellement refroidi par le jet d’eau froide, 
au moyen duquel la condensation était opérée. Mais ces dé 
fauts , qui, dans l’état actuel de la physique, sont faciles à 
reconnaître , l’étaient beaucoup moins alors. Ils furent aperçus 
et corrigés, en 1764, par M. Watt, élève et ami de Black. Se 
trouvant alors à Glasgow, où il était constructeur d’instru- 
rnens de mathématiques, il fut chargé de réparer un petit mo 
dèle de la machine de Newcommen , qui appartenait à l’univer 
sité de cette ville ; et dans le cours des essais qu’il fit pour en 
rendre la marche satisfaisante, il s’aperçut qu’il dépensait pro 
portionnellement plus de charbon que les grands appareils. 
Curieux de reconnaître la cause de cette différence , et voulant 
remédier à un si grand défaut, M. Watt fit de nombreuses ex 
périences sur la meilleure manière de fabriquer les cylindres, sur 
les moyens les plus propres à faire un vide parfait, sur la cha 
leur à laquelle l’eau entrait en ébullition sous diverses pres 
sions, et sur la quantité d’eau nécessaire pour produire un 
volume donné de vapeur, sous la pression ordinaire de l’atmo 
sphère. Il détermina également la quantité de charbon rigou 
reusement nécessaire pour évaporer un poids d’eau connu , et 
la quantité d’eau froide nécessaire pour précipiter un poids 
donné de vapeur. Ces divers points une fois exactement dé 
terminés , les défauts de l’appareil de Newcommen se mon 
trèrent à lui dans la plus parfaite évidence, et il put assigner la 
cause de chacun d’eux. Il vit que la vapeur ne pouvait être con 
densée jusqu’à produire même un vide approché , à moins que 
le cylindre et l’eau qu’il contenait, tant d’injection que de pré 
cipitation , ne fussent refroidis au moins jusqu’à la température
	        
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