Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

DE LA LUMIERE. 
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désunir, de même que dans la réflexion sur un corps, dont la 
force répulsive varierait depuis une extrême énergie jusqu’à 
une extrême faiblesse : l’intensité de la lumière réfléchie varie 
rait aussi, dans des périodes correspondantes, en commençant 
par être totale et finissant par être nulle. 
Mais si le corps unique qui forme les franges a des dimensions 
très-petites; si c’est, par exemple, une lame opaque , large de. 
moins de cinq millimètres , ou une lame plus large,mais mince, 
et inclinée sur le faisceau incident de manière à n’en intercepter 
qu’une très-petite largeur, alors le voisinage de ses bords pro 
duit de nouveaux phénomènes. Outre les franges extérieures, 
formées de part et d’autre vers la lumière, comme si le corps 
était indéfini, il se forme d’autres franges en dedans de l’ombre. 
Lorsque la lumière incidente est simple, ces franges sont de la 
même couleur qu’elle , et sont séparées les unes des autres 
par des intervalles absolument noirs. Leur nombre est tou 
jours impair, de sorte qu’il y en a toujours une au centre de 
l’ombre. En les recevant à des distances d’abord très-petites, 
et ensuite graduellement plus grandes, on les voit d’abord 
très-fines et presque imperceptibles ; peu à peu elles s’étendent, 
deviennent plus distinctes , et leurs intervalles se dilatent avec 
elles. Mais , ce qui est bien essentiel à remarquer, à quelque 
distance qu’on les observe , on n’y voit point ces coïncidences 
et ces superpositions successives de brillans et de noirs qui 
s’opèrent dans les franges formées entre deux biseaux, à mesure 
qu’elles se pénètrent. Cela prouve que les nouvelles franges, 
formées ainsi intérieurement dans l’ombre d’une lame étroite, 
ou ne se coupent point, ou se coupent derrière la lame à une 
distance insensible de sa seconde surface, d’où elles vont en 
suite en divergeant de part et d’autre de l’axe, et même plus 
rapidement que les franges extérieures; car elles les rejoignent 
bientôt, les coupent, se superposent avec elles , et ensuite les 
dépassent. Ces franges , découvertes par Grimaldi, et observées 
après lui par le docteur Young et par M. Flaugergues, viennent 
d’être récemment étudiées avec detail par M. Fresnel, ingé-
	        
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