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DE LA LUMIERE. 
■variaient avec la distance de ce corps au trou par où la lumière 
entrait dans la chambre obscure, ce qu’il attribue avec beau 
coup de vraisemblance à la divergenee inégale des rayons inci-» 
dens qui passent près des bords du même corps mince, selon 
qu’on le place à différentes distances du trou. Il étudia aussi la 
diffraction opérée entre deux biseaux, et il fit diverses expé 
riences curieuses sur les effets produits par ces biseaux, quand 
ils sont placés à de grandes distances l’un de l’autre, mais de 
manière à être successivement rasés par le même rayon inci 
dent. Il essaya d’expliquer tous ces phénomènes par la considé 
ration d’une atmosphère moins réfringente que Pair, et qui s’é 
tendrait à une petite distance des corps; ce qui, énoncé d’une 
manière plus conforme aux analogies physiques, revient à 
concevoir un pouvoir réflecteur diminuant rapidement avec la 
distance. En effet, on ne peut disconvenir que les résultats , 
considérés sous ce point de vue, n’offrent une apparence sé 
duisante : mais le calcul seul, établi sur ce principe, pourra 
faire connaître s’il est conforme à la nature. Dans cette suppo 
sition, les franges intérieures seraient produites par des rayons 
lumineux déviés jusque dans l’ombre et au centre de l’ombre 
même ; ce qui est en effet possible avec une infinité de lois 
même très-simpies , comme je l’ai fait voir pour les réfractions 
terrestres, dans les Mémoires de l’Institut pour 1809. 
En analysant cette idée, on pourrait peut-être , on devrait 
du moins, y trouver la cause du phénomène suivant, qui a été 
observé pour la première fois par M. Young. C’est que , lors 
qu’une lame étroite et opaque forme derrière elle des franges 
intérieures à son ombre, on peut faire disparaîli’e ces franges 
en plaçant un écran opaque en contact avec la lame, ou en 
plongeant cet écran à une certaine profondeur dans le faisceau 
des rayons, soit avant la lame étroite, soit après. M. Arago a 
trouvé que la disparition a lieu également quand on emploie 
un écran diaphane d’une épaisseur suffisante.