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DONNÉES PAR LES LAMES MINCES. 85
d’obliquité est plus grande , c’est-à-dire que la prunelle
est plus ouverte, ou l’œil plus près des verres. Or la largeur
du violet doit avoir le plus d’étendue , parce que les rayons
propres à exciter la sensation de cette couleur sont les plus in
clinés à la seconde surface de la lame d’air, où ils sont réfléchis,
et aussi parce qu’ils ont une plus grande variation d’obliquité ;
ce qui fait que cette couleur sort plus promptement qu’aucune
autre des bords du blanc ; et à mesure que la largeur de chaque
anneau s’augmente ainsi, les intervalles obscurs doivent di
minuer jusqu’à ce que les anneaux voisins viennent à se toucher
et à se mêler ensemble, les extrêmes premièrement, et puis ceux
qui sont les plus proches du centre , de sorte qu’ils ne peuvent
plus être distingués à part, et semblent composer un blanc uni
forme.
Une autre observation également remarquable, et qui s’ex
plique également bien par la théorie , c’est que lorsqu’on re
garde des lames minces d’air, d’eau ou de verre, à travers un
prisme, on y découvre beaucoup plus d’anneaux qu’en les
regardant à la vue simple ; de sorte qu’au lieu de huit ou neuf
anneaux tout au plus que l’on parvient ordinairement à décou
vrir , on en peut compter de cette manière plus de trente ou
quarante très-minces et rapprochés les uns des autres ; et, à en
juger par leur proximité et l’espace qu’ils occupent, on peut
estimer qu’ils se suivent ainsi, en nombre bien plus considé
rable , et jusqu’à des centaines de fois. Pour comprendre
la raison de ce phénomène, revenons d’abord au cas le plus
simple, à celui où les anneaux seraient formés par des rayons
d’une seule et même couleur ; par exemple, par des rayons
rouges. Alors, en les considérant sur une plaque dont l’épais
seur va graduellement en augmentant du centre à la circonfé
rence , comme sont les lames d’eau et d’air comprises entre deux
surfaces sphériques , nous voyons que les premiers anneaux
sont les plus séparés les uns des autres; les différences de leurs
diamètres vont en diminuant de plus en plus à mesure qu’ils
s’éloignent de la tache centrale ; enfin , à une certaine dis
tance de cette tache, ils se rapprochent tellement les uns des
autres, que l’œil ne peut plus discerner leurs intervalles, et