d’une sphère athermane, homogène et isotrope.
la formule (67) la donne sous la forme
°9
d A, u
d A, u
oc — l-r ,
dx dy
d Ao
dz
-+- (2 -t- A R) Ao u — o,
revenant à l’équation, simplement différentielle entre A 2 u et t,
d A 2 u
dx,
(2-t-/tR)A ? M =0.
Or celle-ci, multipliée par t 1+/ ‘ R , devient
u) = o.
Civ
Elle signifie donc que le produit t 2+/iR A 2 w a sa dérivée en t nulle,
c’est-à-dire même valeur le long d’un rajon quelconque qu’au
centre. Mais, au centre, le paramètre A 2 de l’expression bien
continue (74) de u n’est pas infini; et ce produit s’y annule.
Donc il vient bien A 2 t£ = o comme équation indéfinie vérifiée
par ( 7 4).
Portons enfin, dans cette formule (74) ainsi démontrée, l’ex
pression (68) de cp (p. 56), devenue, avant le remplacement de t
par t u.,
R2— r u e d<j
4^K Jç /’3
et où /■, troisième côté d’un triangle dont les deux autres côtés
sont x. et R, aura pour carré R 2 + t 2 —2RxcosQ, Q désignant les
angles que fait le rayon vecteur, t, du point (æ,y,z) considéré,
avec les divers rayons R de la sphère, qui aboutissent aux élé
ments respectifs d<j de la surface. On trouve ainsi la iormule dé
finitive,
( 7 5) u= A f\R*-tV)F AR -i^ / — T*
4itt/ 0 J a [R2_ sRtptcosO -Ht* fl*]*
Elle est due à Poisson, qui l’a obtenue sous une forme et surtout
d’une manière très différentes (*).
Au centre, ou pour t = o, elle redonne bien, immédiatement,
(69).
( 1 ) Théorie mathématique de la chaleur, p. 388.