74 formules non liné. des flux soit de convection, soit de ravonn.,
rayonnante prise directement par la matière du tronçon à l’éllier
qui la pénètre, chaleur que nous supposerons de la forme simple
— LU par unité de volume ou — 2LUs de pour tout le tronçon;
et, posant
04)
nous aurons, pour la chaleur fournie au tronçon tant par rayon
nement que par conductibilité,
La fonction cp(U) y a, comme on voit, le signe de U. Elle aurait
été, d’après son expression (i4), à fort peu près linéaire dans les
expériences faites par de Senarmont, sans la couche de cire cou-
vrant la face supérieure. Mais le changement d’état de cette couche
autour des sources de chaleur donnait sans doute lieu à une notable
variation de la conductibilité correspondante k. Donc <p(U) était
bien, alors, une certaine fonction de U seul, mais une fonction
non linéaire.
Et le retrait de la cire, sur les plaques où il avait lieu, devait,
une fois la température de fusion produite, réduire rapidement le
coefficient k concernant la face supérieure à sa valeur k' relative à
l’autre face : ce qui compliquait encore la formule de cp(U) ( 1 ).
( 1 ) Existence de cas divers où le flux émis par la surface d’un corps
n’est pas fonction linéaire de l’excédent de température de ce corps.—
Ce n’est pas seulement à raison du changement d’état, de la couche superficielle
d’un corps, qu’il peut y avoir lieu de prendre, pour exprimer la chaleur émise
dans l’unité de temps par l’unité d’aire de cette couche, une fonction non linéaire
de la température U en excédent du corps, même quand celle-ci n’est pas sup
posée varier dans un très grand intervalle. C’est aussi, dans une assez large me
sure, à raison des courants de convection formés par l’air ambiant et reconnus,
depuis les célèbres expériences de Dulong et Petit, refroidissants plus que pro
portionnellement à la température même U, savoir, proportionnellement à Ub 233
environ, quand l’excédent U est un peu grand. Les expériences de Fourier, dont
il a été question plus haut (t. I, p. 278), ont prouvé le même fait, pour les va
leurs de U qui excédaient 25° à peu près. Or, au contraire, les coefficients de
conductibilité intérieure paraissent rester constants entre des limites de variation