ET LES PLAQUES DE CONTEXTURE ASYMÉTRIQUE.
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243. Tourbillonnement analogue de la chaleur, dans les plaques
de contexture asymétrique. — Passons au cas d’une plaque; et
soit, comme plus haut (p. i33), Q'le pied, sur le feuillet moyen,
de la génératrice du cylindre isotherme circonscrit à l’ellipsoïde
principal qui est tangente en Q à cet ellipsoïde. On a vu que le
rayon, MR, de l’ellipsoïde des conductibilités, donnant la direc
tion des courants aux divers points de la droite MQ' émanée de la
source, a son extrémité R sur la tangente menée, en Q', à l’ellipse
isotherme du feuillet moyen représentative des conductibilités
principales de la plaque. Il faudra donc, sur le feuillet moyeu,
tracer cette ellipse, ainsi que l’ellipse extérieure, concentrique et
homothétique, qui est l’intersection de l’ellipsoïde des conducti
bilités par le même feuillet, et puis mener, en chaque point Q' de
l’ellipse intérieure, une tangente R 1 Q / R, jusqu’à la rencontre de
l’ellipse extérieure en deux points R t et R. L’un de ces deux
points sera l’extrémité cherchée delà droite MR donnant la direc
tion des courants sur le rayon MQh
Pour voir lequel des deux on devra choisir, supposons d’abord
le feuillet moyen conjugué à l’axe d’asymétrie MG, ou parallèle
aux ellipses comme EQEh Alors le cylindre isotherme circonscrit
à l’ellipsoïde principal a son ellipse de contact sur le feuillet moyen
lui-même, ou son axe suivant MC ; et Q' n’est autre que Q. Donc,
pour la plaque ainsi disposée, les ellipses EQE ; se réduisent à
une seule et se confondent avec l’ellipse isotherme : dès lors,
la tangente Q'R se mène de gauche à droite, par rapport à l’ob
servateur ayant ses pieds en M, sur le feuillet moyen, et sa tête
suivant la normale à ce feuillet, tirée du côté où est l’axe d’asy
métrie MG.
Or, si, à partir de cette position, la plaque, changeant, tourne
arbitrairement autour de M, mais de manière que l’observateur
qui lui est normal reste sans cesse du côté de l'axe d’asymétrie MG,
tous les éléments de la figure se transformeront graduellement,
depuis le cylindre isotherme circonscrit à l’ellipsoïde principal, et
son ellipse diamétrale de contact, jusqu’à l’ellipse isotherme figura
tive des conductibilités principales et ses tangentes R ) Q / R, abou
tissant aux extrémités R des rayons correspondants MR de l’ellip
soïde des conductibilités indicateurs des courants. De plus, ces
tangentes R i Q , R ne s’annuleront, comme on a vu, ou ne rendront