144 VARIABLES DÉFINISSANT L’ÉTAT PHYSIQUE, DANS UN FLUIDE PARFAIT,
flueDce capitale des pentes de la température, des circonstances
insignifiantes, pour l’expression des flux, et seulement propres à
altérer les coefficients de conductibilité dans un rapport infini
tésimal.
Enfin, pour la même raison, l’énergie interne sera, dans chaque
fragment de la particule, la même fonction de la température que
si la particule n’avait aucun mouvement visible; et les pressions,
ou sommes d’actions moléculaires, exercées sur ses divers élé
ments plans, seront aussi les mêmes fonctions de la température
que dans la particule censée occuper d’une manière permanente
son emplacement actuel.
Les considérations qui ont prouvé, dans le cas d’une particule
en repos apparent, la quasi-neutralisation des flux de chaleur sur
toute sa surface (t. I, p. ioo à юэ), s’appliquent, sans y rien
changer, à une particule qui se déforme; et il continue à en ré
sulter, en particulier, l'égalité du flux sortant d'un corps
au flux entrant dans le corps contigu, même quand il peut y
avoir vitesse finie de glissement des deux couches superficielles de
ces corps l’une sur l’autre, comme dans un écoulement de mer
cure, sur du verre, par exemple.
250. Variables dont dépendent l’énergie interne, les pressions
et les coefficients de conductibilité, dans les fluides et dans les
solides élastiques. — L’énergie interne, les pressions, les coeffi
cients de conductibilité, fonctions déterminées, dans une même
particule à l'état élastique, de sa configuration visible actuelle
et, en outre, de la température en tant que définissant l’agitation,
ne pourront donc dépendre que de la densité et de la température,
si la particule est fluide; car alors, grâce à la reconstitution inces
sante de l’isotropie, le volume (lié à la densité) sera la seule cir
constance de la configuration visible, qui influe sur la structure
moléculaire interne. Nous appellerons :
та le volume actuel de la particule ;
p sa densité et M = рта sa masse;
Q sa température;
/?, dans le cas actuellement considéré d’une particule fluide, la
pression par unité d’aire, normale sur tout élément plan et égale
-sur les éléments plans se croisant en un même point de la parti-